Le paradis secret du peintre Emil Nolde
En 1927, le peintre allemand Emil Nolde et sa femme, Ada, décident de construire leur maison de campagne dans un coin perdu de Frise-du-Nord, en Allemagne. Comme partout où ils s’attardent, ils veulent aménager un jardin, et ce n’est pas un sol capricieux ou un climat rugueux qui les empêcheront de voir un paradis floral éclore...
Par Le Temps
Les palissades de chaume protègent le jardin des vents du nord. (Raphael Staehli)
Emil Nolde conçoit sa maison de façon que les chambres donnent sur le jardin. (Raphael Staehli)
"Le pavot rouge", aquarelle. (Nolde Stiftung Seebüll)
Les chemins du jardin ont la forme des lettres A et E entrelacées, initiales d'Ada et Emil Nolde. En été, l'anagramme est dissimulée sous une profusion de fleurs. (Raphael Staehli)
Les plates-bandes de fleurs sont entourées d'arbres fruitiers. Il y a des pommiers, des groseilles à maquereaux, des pruniers... et Ada prépare des confitures avec les fruits du jardin. (Raphael Staehli)
"Les fleurs" d'Emil Nolde. (Bridgeman)
La cabane du jardin où Emil et Ada Nolde aimaient boire du thé en admirant leurs fleurs. (Raphael Staehli)
La cabane a un toit de chaume, comme les maisons frisonnes traditionnelles. (Raphael Staehli)
"Ciel du soir en flammes", 1945. Nolde aime ce moment où «la beauté ardente et sauvage étend ses doigts de feu sur la coupole du ciel dans les dernières rayures de nuages flottants, fondant dans les flammes flamboyantes de couleurs». (Nolde Stiftu...
C'est dans la cabane du jardin que le jardinier Thomas Börnsen nettoyait les pinceau d'Emil Nolde... de façon très créative. (Raphael Staehli)
Vue depuis la maison sur un petit étang (fething) et la cabane du jardin. (Raphael Staehli)
"Les queues de renard", 1939. (Nolde Stiftung Seebüll)
Astilbes dans le jardin. (Raphael Staehli)
Ada et Emil Nolde à Seebüll, en 1940. (Nolde Stiftung Seebüll)
La salle d'exposition que Nolde a aménagée au deuxième étage de sa maison. Le peintre accrochait ses tableaux de manière encore plus dense. (Raphael Staehli)
"Trois dahlias jaunes et des violettes", aquarelle. (Nolde Stiftung Seebüll)
"Les tournesols se dressaient si haut et moi, avec la tête renversée en arrière, j’étais reconnaissant de cette beauté étonnante…" décrit Nolde son jardin en 1928. (Raphael Staehli)
"Jardin d'automne", 1931. (Nolde Stiftung Seebüll)
Caroline Dieterich, de la Fondation Emil Nolde à Seebüll. (Raphael Staehli)
"Le grand pavot (rouge rouge rouge)", un tableau "non peint", 1942. (Nolde Stiftung Seebüll)