Empreinte de dino géante, soleil artificiel et capsule spatiale: une semaine de sciences en images
Drôles, insolites ou émouvantes: notre sélection des images scientifiques de la semaine
Par Le Temps
Les Goolarabooloo ont dévoilé l'un de leurs secrets les mieux gardés: leurs terres recèlent de nombreuses empreintes de dinosaures. Celle visible sur la photo fait environ 1,70 mètre de long, ce qui en fait la plus grande du monde, et ce qui suggère surtout que ce dinosaure chaussait au moins du 312.Si ces natifs d'Australie ont vendu la mèche dès 2008, c'est parce qu'un projet de construction d'usine à gaz menaçaient leurs terres. Ils ont donc décidé de prévenir l'université du Queensland qui a travaillé avec ces derniers et ont depuis mis au jour 21 sortes d'empreintes différentes, permettant ainsi à la région d'être protégée et d'éviter la construction de l'usine.
Ces techniciens de l'usine Synlight à Jülich en Allemagne procèdent aux ultimes réglages d'un «soleil artificiel». Cet impressionnant mur de 149 ampoules à haute énergie est même le plus grand de son espèce. Elles sont si puissantes qu'elles peuvent faire grimper la température à plus de 3000°C là où elles braquent leur spot. Inaugurée fin mars, la structure pourrait aider à fabriquer de l'hydrogène liquide.
«New Shepard», le nouveau berger. C'est le nom forcément poétique (et pompeux) donné à la capsule spatiale dans laquelle Jeff Bezos, le PDG d'Amazon, voudrait envoyer des touristes en vol suborbital. Le magnat de la vente en ligne a présenté l'intérieur de sa capsule à la presse cette semaine. 15 mètres de large, six places assises avec un maximum de visibilité sur l'extérieur. C'est qu'à environ 250 000 dollars le vol de deux heures, ce serait dommage de ne rien y voir. Et pour les curieux, ce n'est pas un minibar au centre de la capsule, mais un moteur de secours. On n'est jamais trop prudent.
Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblaient vraiment les cellules qui composent votre corps? Grâce à un nouvel outil développé dans les laboratoires de l'Institut Allen pour les sciences de la cellule, on peut désormais explorer en trois dimensions toutes les cellules du corps humain. Les données peuvent notamment être utilisées par des biologistes afin de prédire comment les cellules peuvent morphologiquement évoluer ou répondre à certaines molécules thérapeutiques.
Il n'y a pas que les morts d'étoiles – aussi appelées supernovas – qui provoquent de spectaculaires explosions dans le cosmos. Leur naissance peut également donner lieu à de véritables feux d'artifice. Celui-ci en est un exemple. Photographié dans la nébuleuse d'Orion par le télescope ALMA de l'Observatoire européen austral, il s'agit d'une explosion ayant eu lieu il y a quelque 500 ans lors de la naissance d'un groupe d'étoiles massives. Les couleurs bleutées correspondent aux particules qui se déplacent les plus vite, tandis que les rouges bougent plus lentement.
Deux pour le prix d'un. Des chercheurs en biologie végétale ont annoncé dans «The Plant Journal» avoir mis au point une variété d'«Artemisia annua» capable de produire deux fois plus d'artémisinine, molécule qui rentre dans la composition de nombreux antipaludiques et dont la découverte a été récompensé par le prix Nobel 2016 de médecine. La molécule est produite dans les minuscules «poils» visibles au microscope sur cette photo.