Fennec mignon, lave en fusion et bave de grenouille: une semaine de science en images
Drôles, insolites ou émouvantes, notre sélection des images scientifiques de la semaine
Par Le Temps
Ne cherchez plus, l'animal le plus mignon du monde est sous vos yeux. Avec ses grandes oreilles, ce bébé fennec de l'espèce «Vulpes zerda», les plus petits renards du monde, commence à découvrir le monde extérieur. Parmi ses activités favorites, courir partout, se rouler par terre, ou jouer à cache-cache avec ses parents, d'après le gardien du zoo Deb Price. Originaire d'Afrique du nord, cette espèce encore appelée renard des sables du Sahara est parfaitement adaptée à la vie dans le désert, avec une fourrure qui protège les animaux de la chaleur tout en les réchauffant lors des nuits glaciales.
En éruption depuis le 1er janvier, le volcan Kilauwea à Hawaï vomit un torrent de lave qui se déverse dans l'océan Pacifique. Le contact du feu et de la glace provoque d'importantes explosions ainsi qu'un dégagement de fumée épaisse qui attire les touristes, parfois au péril de leur vie.
Ne vous laissez pas berner par les couleurs chatoyantes de cette fleur: elles sont artificielles. Originaire de Californie, le photographe Craig Burrows s'amuse à les modifier, comme ici avec cette gaillarde, plante de la famille des tournesols, qu'il a photographiée sous une lumière ultraviolette.
Prise au dessus du Groenland, cette photo, à la fois splendide et inquiétante, rappelle à quel point la fonte des glaces est un phénomène qui n'attendra pas la fin des pourparlers politiques pour avoir lieu. Elle est l'oeuvre de Timo Lieber et fait partie d'une exposition nommée THAW (fonte en anglais) qui a lieu en ce moment à Londres.
Qu'elle est belle, la planète Mars! Ainsi photographiée, on dirait la mousse à la surface d'une tasse de cappuccino. Il s'agit ici du pôle nord qui, comme sur Terre, est recouvert de glace, mais avec comme signe distinctif ces intrigantes tranchées organisées en spirale. Cette image, qui couvre une surface d'un million de kilomètres carrés, a été générée à partir de 32 clichés capturés entre 2004 et 2010 par la sonde Mars Express.
Comment les grenouilles parviennent-elles à attraper des insectes, pourtant rapides, avec leur langue? Une étude parue cette semaine dans le «Journal of the Royal Society Interface» montre que la salive joue un rôle important pour «scotcher» le malheureux insecte. Alexis Noel et ses collègues du Georgia Tech ont filmé des dizaines de grenouilles en slow-motion et ont collecté un peu de salive des batraciens. Résultat, le liquide change de viscosité: d'abord fluide lorsque part la langue-missile, il devient visqueux comme du miel lorsque celle-ci se rétracte, avant de retrouver sa fluidité initiale une fois la bouche de la grenouille refermée. Ceci lui permet d'agripper ses proies facilement et fait de cette salive à la fluidité variable un fluide dit non newtonien, comme le sont le sang et le ketchup.
Dans la nature, toutes les protéines sont organisées en trois dimensions en formant des structures ressemblant à des origamis. Toutes? Non. Certains d'entre elles prennent cette conformation étrange et forment un chaos de chaînes emmêlées. Pour comprendre pourquoi, des scientifiques de l'Université du Nouveau-Mexique en ont recréé en laboratoire et les ont présentées dans «Nature Chemistry». Ce n'est que le début de leurs travaux, mais les biochimistes menées par Nick Carroll espèrent comprendre comment elles se forment ainsi et si elles sont impliquées ou non dans certaines maladies.