Grenouille transparente, moelle artificielle et cellules T-Rex: une semaine de sciences en images
Drôles, insolites ou émouvantes: notre sélection des images scientifiques de la semaine
Par Le Temps
Amis des grenouilles – je sais que vous êtes nombreux à lire cette rubrique – bonjour. Je vous exposais récemment la découverte d'une grenouille fluorescente, mais j'ai trouvé mieux: un batracien transparent. Mesurant moins de 2 cm de long, les espèces du genre «Hyalinobatrachium yaku», originaires d'Equateur, ont la peau tellement claire qu'on voit à travers. Pratique pour les cours d'anatomie, moins pour échapper aux prédateurs de la forêt tropicale.
Encore une photo de Jupiter, soupireront sans doute certains blasés à la vue de cette magnifique image. Pas si vite, malheureux! Il s'agit-là d'un fichier de 125 mégapixels qui autorise des zooms indécents permettant de contempler le pôle sud de la belle avec précision.
Mettre les yeux sur son microscope. Observer des coupes histologiques d'endomètre. Tomber sur un T-Rex. Se dire que la nature est formidable.
Je ne sais pas si vous avez déjà lu Lovecraft, mais l'auteur a une sainte horreur de la mer, étendue d'eau hideuse vomissant des hordes de créatures ténébreuses et autres dieux très très anciens. Et bien à la vue de ce poisson sans visage, remonté des abysses au large de l'Est de l'Australie, on se dit que quand même, il y a bien des animaux marins qui font vraiment peur. Ce spécimen qui ne semble pas avoir d'yeux ni même d'attributs faciaux fait partie de ceux découverts lors d'une expédition scientifique organisée cette semaine par des institutions australiennes.
Une équipe d'astrophysiciens a modélisé le champ magnétique de la Voie Lactée. Oui ça ressemble à une peinture de Van Gogh en mode fauvisme, sauf que c'est non pas un, mais deux supercalculateurs qui l'ont produite. rassurez-vous il y avait quand même des humains derrière: des scientifiques du Project Auriga, qui travaillent à l'élaboration de nouvelles méthodes d'analyse des galaxies spirales.
Ca ressemble à de l'os, ça se comporte comme un os, mais... ce n'est pas tout à fait la même chose. Des biologistes de l'université de Californie à San Diego ont annoncé dans la revue «PNAS» avoir créé de la moelle osseuse artificielle qu'ils ont cultivée en laboratoire. L'espoir serait évidemment que cette moelle serve aux patients en attente de greffe.