#LeTempsAVélo: Bâle et son architecture contemporaine
Avec son extraordinaire réseau de pistes cyclables, la ville de Bâle était un lieu d'exploration idéal pour notre opération «Le Temps à vélo». En partant de Münchenstein, site de l’espace d’exposition Schaulager imaginé par les architectes bâlois Herzog & de Meuron, on a sillonné la cité rhénane à la recherche d’architecture récente, au gré de nos coups de pédale
Le monolithique Schaulager, espace d’exposition et de conservation d’art à Münchausen.
Le Schaulager donne l’impression d’être un peu au milieu de nulle part, entre un centre commercial et un parking. Mais le chantier du nouveau quartier de Dreispitz, à quelques centaines de mètres de là, promet d’amener de la vie dans ce coin de la ville. (Herzog & de Meuron, 2003)
Le quartier de Dreispitz, justement, est en plein développement. Si quelques nouveaux bâtiments sont déjà sortis de terre, le gros des travaux n'est encore qu'à l'état de projet (Plan directeur: Herzog & de Meuron).
Freilagerplatz constitue la partie déjà achevée du projet Dreispitz: à gauche, le «Transitlager» du bureau danois BIG, assemblage de logements et de bureaux. Au rez-de-chaussée est établie la bibliothèque de l’école d’art, dont le bâtiment principal est de l’autre côté de la place. À droite, l’immeuble résidentiel «Helsinkidreispitz» de Herzog & de Meuron, qui abrite aussi la collection de modèles du bureau d’architectes.
Jeux de réflexion sur Freilagerplatz (qu'on peut traduire en français par zone franche).
«Transitlager», détail (BIG – Bjarke Ingels Architects, 2017).
La mobilité fait partie intégrante du projet Dreispitz. Jeu de réflexions dans l'une des fenêtres de l'arrêt de tram.
Vue sur la Freilagerplatz depuis le café de la Maison des arts électroniques. Dehors sur la Freilagerplatz, la Haute Ecole d’art et de design (Morger Partner, 2014).
L'imposant bâtiment de la nouvelle Haute Ecole d'art et de design, sur la Freilagerplatz (Morger Partner, 2014).
Le campus Roche, ville au cœur de la ville et site de construction géant sur lequel les bâtiments semblent n’en pas finir pas de sortir de terre.
Difficile de rater les tours Roche quand on se déplace à Bâle: avec leurs 178 et 205m de hauteur respectifs, les immeubles du géant pharmaceutique surplombent la ville et y font des apparitions surprise au gré des dégagements... et des flaques d'eau.
Le «Neubau», nouvel espace d’exposition du Kunstmuseum (Christ & Gantenbein, 2016).
Le «Neubau», détail (Christ & Gantenbein, 2016).
Street art en ville de Bâle. En arrière-plan, la toute récente «Claraturm» des architectes Morger Partner.
Il faut bien chercher, depuis la place de la cathédrale, ce discret bâtiment dont la réfection contemporaine se cache derrière une façade datant du 19e siècle. On ne verra pas le sculptural toit imaginé par Herzog & de Meuron depuis la rue, seulement un peu de béton à l’arrière du bâtiment. Pour l’apercevoir, il semblerait qu’une ascension de la cathédrale soit une bonne solution.
Performance sur la Messeplatz, dans le cadre d’Art Basel. En arrière-plan, la «Messe» imaginée (encore!) par Herzog & de Meuron.
L'œil de la «Messe», halle d'exposition qui accueille notamment Art Basel (Herzog & de Meuron, 2013).
Dans le rétroviseur de notre vélo, le tram, le bâtiment de la Messe (Herzog & de Meuron, 2016) et celui de la Claraturm (Morger Partner, 2021).