C’est une estimation lâchée par un expert de l’ONU de retour du Mali. Lors d’une conférence de presse mardi depuis Dakar, le Sénégalais Alioune Tine a évoqué le fait que trois quarts du territoire malien échappaient désormais au pouvoir de Bamako. Cette proportion alarmante est apparemment revenue souvent dans les entretiens que l’expert indépendant, nommé par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, a menés au Mali durant la première quinzaine d’août.