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Avec la mort de Roya Hassan, le Soudan perd une icône féministe

Cette autrice, atteinte de la sclérose en plaques, a inspiré de nombreuses Soudanaises en démocratisant les théories féministes. Elle est décédée le 2 juin, incapable de soigner son paludisme à cause du conflit amorcé le 15 avril

Roya Hassan
Roya Hassan

Il aura fallu deux jours pour que ses proches apprennent la nouvelle: réfugiée après les violences récentes à Ar Rahad, un village sans eau ni électricité situé à 480 km de Khartoum, l’emblématique Soudanaise Roya Hassan s’est éteinte le 2 juin à 33 ans.

Celle dont le prénom signifie «vision inspirée de Dieu» voulait combler le fossé entre les activistes soudanaises et les livres qu’elle dévorait. «Elle ne s’en tenait pas à la théorie mais analysait le féminisme dans notre contexte en le rendant accessible à tous», affirme Sulima Ishaq, à la tête de l’unité gouvernementale pour combattre les violences contre les femmes.

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