Mettre fin à l’inégalité hommes-femmes devant l’héritage en Tunisie, telle était l’ambition, pionnière dans le monde arabo-musulman, de feu le président Béji Caïd Essebsi lors de son annonce à l’été 2018. Un an plus tard, ce qui devait être un symbole de son mandat tarde à prendre forme. La campagne estivale des candidats à sa succession, islamistes ou non, n’a pas aidé. Un désintérêt qui reflète les divisions profondes au sein de la société tunisienne sur l’équilibre entre le religieux et le civil.