Les lettres ont été reçues par les missions de France, d’Autriche et d’Ouzbékistan lundi entre 16H01 et 18H31 locales, a indiqué ce mardi un responsable de la police newyorkaise. Les autorités locales ont procédé à la décontamination des employés. On ignore pour l’heure la nature de cette substance. Les autorités poursuivaient l’examen de cette substance suspecte et au moins un échantillon est revenu négatif, a précisé le responsable.

En attendant, une quarantaine de personnes dans les trois missions dont 33 de la mission française ont été décontaminées par précaution, a-t-il dit.

En 2001, des lettres contenant de l’anthrax (bacille du charbon) avaient causé la mort de cinq personnes et créé un mouvement de panique aux Etats-Unis. Depuis lors, les alertes au courrier contenant de la poudre blanche imitant l’anthrax se sont multipliées dans le pays, mais les envois se sont le plus souvent révélés sans danger.

La semaine dernière, un médecin militaire d’rogone palestinienne a tué 13 personnes et en a blessé 42 autres dans une fusillade à Fort Hood la plus grande base militaire du pays.

Selon les premières conclusions de l’enquête, le suspect semble avoir agi seul à la base texane de Fort Hood, mais la police n’exclut pas la possibilité qu’il ait voulu perpétrer un attentat suicide.

D’après le Washington Post hier, les enquêteurs examinent de possibles liens entre l’auteur de la fusillade et un imam né aux Etats-Unis que les autorités américaines présentent comme un fervent soutien d’Al-Qaïda depuis qu’il a quitté la mosquée de Virginie (est) où il prêchait. En 2001, Hasan fréquentait la mosquée Dar al-Hijrah de Falls Church, dans la banlieue de Washington, en même temps que cet imam, Anwar al-Aulaqui. Ce dernier aurait eu des liens avec des responsables d’Al-Qaïda, dont deux des terroristes du 11 septembre 2001, précise le journal.