Lorsque, ce samedi, le pape François s’approchera de sa maison, à pied, Ali al-Sistani l’attendra sur le pas de la porte. Cela n’allait pas de soi: d’ordinaire, la règle veut que le grand ayatollah ne se lève pas de son sofa pour recevoir des visiteurs, au demeurant fort rares, aussi illustres soient-ils. Un signe de l’immense dévotion qui entoure cette figure du chiisme, sans aucun doute la plus respectée et la plus populaire dans l’ensemble de la mosaïque irakienne, que ce soit au sein des chiites, des sunnites, des Kurdes ou des chrétiens.