Le message est clair: même après leur départ, les Américains gardent les yeux et les oreilles grands ouverts à Kaboul. Et ils n’hésitent pas à frapper. «Cette opération indique que les Etats-Unis peuvent encore obtenir des informations très précises dans ce pays, résume Thomas Renard, directeur de The International Centre for Counter-Terrorism (ICCT), à La Haye. La mort de Ayman al-Zawahiri, tué par un drone américain samedi soir le montre: «Les Etats-Unis, qui ont été présents pendant vingt ans dans le pays, ont laissé derrière eux un réseau d’informateurs potentiels très large, qui sont sans doute ravis de lutter contre le joug taliban.»