En France, mais aussi aux Etats-Unis et en Suisse, la hausse des prix se fait de plus en plus ressentir et agite le monde politique.

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L’inflation tombe au plus mal pour Joe Biden: en pleine année des élections de mi-mandat, où les républicains tenteront de reprendre une majorité au Congrès, et alors que son taux de popularité n’est pas des plus flamboyants. Pour ses adversaires, c’est du pain bénit. Les républicains l’accusent d’alimenter l’inflation. En octobre déjà, Mitch McConnell, le chef des républicains au Sénat, reprochait au président démocrate qui cherchait à faire adopter ses titanesques plans d’investissements de contribuer à la hausse des prix: «La dernière chose que nous devons faire est d’ajouter une nouvelle frénésie de taxes et de dépenses.»