Sur le papier, George Santos avait tout pour plaire. Jeune, issu de l’immigration, auréolé de succès dans la finance, ouvertement gay et très conservateur, le républicain new-yorkais de 34 ans, confortablement élu à la Chambre des représentants en novembre dernier, aimait à se présenter durant la campagne comme «l’incarnation complète du rêve américain». Un parcours et une personnalité qui ont su convaincre les cadres de son parti, mais surtout les électrices et électeurs d’une région historiquement favorable aux démocrates.