L'attaque du Capitole, «pire que l'Irak», témoigne un policier traumatisé
Etats-Unis
AbonnéUne commission parlementaire née dans la douleur et fustigée par les républicains procède aux premières auditions pour autopsier le drame du 6 janvier. L'attaque du Capitole a valu à Donald Trump son deuxième procès en destitution, pour «incitation à l'insurrection»

«Quand ma femme a enfin pu constater que j’étais vivant, j’ai dû l’empêcher de m’enlacer, à cause des produits chimiques sur mon uniforme». Au choc de l’attaque du Capitole du 6 janvier, qui a vu une horde de protestataires pro-Trump prendre le bâtiment d’assaut, s’ajoute un deuxième psychodrame: le Congrès lance dans la douleur et la division une enquête sur les événements qui ont provoqué le deuxième procès en destitution de Donald Trump pour «incitation à l’insurrection». A cause du boycott des républicains. Mardi, c’est dans ce contexte électrique et délétère qu’ont eu de premières auditions. Quatre membres des forces de l'ordre ont témoigné du traumatisme vécu, alors que l'un des leurs est mort. Parmi eux, Aquilino Gonell.