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Nicolas Bideau: «Dans le contexte polarisé du Conseil de sécurité, la neutralité est un atout, pas un obstacle»

Le chef de la diplomatie suisse Ignazio Cassis est intervenu jeudi pour la première fois devant le Conseil de sécurité de l’ONU après avoir été invité par le Japon à un débat sur l’Etat de droit. Le chef de la communication du DFAE commente

Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères au côté de Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU à New York lors d’une séance du Conseil de sécurité à New York. En arrière-plan, à droite de la photo, Nico — © John Minchillo/Keystone
Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères au côté de Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU à New York lors d’une séance du Conseil de sécurité à New York. En arrière-plan, à droite de la photo, Nico — © John Minchillo/Keystone

C’est la première intervention d’un membre du gouvernement suisse devant le Conseil de sécurité des Nations unies à New York depuis que la Confédération fait partie, pour deux ans, de cette institution. Cette après-midi, le conseiller fédéral Ignazio Cassis, à l’invitation du Japon qui préside pour le mois de janvier le Conseil de sécurité, a participé à un débat sur l’Etat de droit.

Dans son allocution, il l’a reconnu: «Le droit international humanitaire continue d’être bafoué dans de nombreux conflits armés. Des atteintes graves aux droits de l’homme ont lieu chaque jour. La Suisse condamne ces graves violations du droit international où qu’elles soient commises dans le monde. De plus, le droit pénal international et la reddition de comptes ne sont pas suffisamment mis en œuvre. Face à ce constat, il s’agit de ne pas baisser les bras. Nous devons tous ensemble soutenir le travail des instances internationales, telles que le Conseil des droits de l’homme, la Cour internationale de justice, la Cour pénale internationale et les différents mécanismes d’enquête et d’établissement des faits de l’ONU. Il est crucial que tous les Etats, ainsi que le Conseil de sécurité, coopèrent pleinement avec ces entités.»

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