Un président qui tente d’éviter la destitution en ordonnant la dissolution du congrès et la mise en place d’un «gouvernement d’exception» avant d’être arrêté par les députés dénonçant là un coup d’Etat. Une population dont la colère se fait entendre dans les rues et dans les sondages aux slogans de «Pérou indigne-toi», «Congrès corrompu»… Aujourd’hui, l’ancien empire rejette ses élites. Selon un sondage de l’Institut d’études péruviennes, 85% des Péruviens sont opposés aux décisions du congrès – et 70% rejettent le président destitué.