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La situation se détériore avec plus de 50 000 infections quotidiennes aux Etats-Unis

Le niveau des cas nouvellement détectés aux Etats-Unis est plus élevé qu'à aucun moment depuis l'apparition du SARS-CoV-2. La flambée est particulièrement frappante en Californie où les restrictions levées fin mai sont de retour

Un fast-food limité à 10 clients (en même temps) à Alhambra, en Californie, mercredi 1er juillet. — © AFP /Frederic J. BROWN
Un fast-food limité à 10 clients (en même temps) à Alhambra, en Californie, mercredi 1er juillet. — © AFP /Frederic J. BROWN

Au moins 52 898 nouvelles contaminations au coronavirus ont été recensées aux Etats-Unis en 24 heures, un niveau record depuis le début de la pandémie. Ces nouvelles infections portent à 2,7 millions le nombre total de cas détectés sur le sol américain. Le nombre de décès dans les dernières 24 heures s'élève, lui, à 706, selon le comptage de l'université Johns-Hopkins. Il porte le bilan américain de la pandémie à 128 028 morts au total.

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Le niveau des cas nouvellement détectés aux Etats-Unis est plus élevé qu'à aucun moment depuis l'apparition du SARS-CoV-2. En parallèle, les hospitalisations augmentent dans plusieurs foyers comme Houston (Texas) et Phoenix (Arizona).

Des bars et des restaurants fermés

Mercredi, le Texas a ainsi battu son record quotidien et rapporté 8076 nouveaux cas de Covid-19, soit près de 1000 cas de plus que la veille. En raison de cette remontée des contaminations, certains Etats américains ont dû faire une pause dans le processus de déconfinement.

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a décidé mercredi d'interdire, comme au plus fort de la pandémie, tout service de restauration en espaces clos à Los Angeles et 18 autres comtés de l'Etat particulièrement touchés. L'interdiction frappe en outre les bars, cinémas et musées, pour une durée d'«au moins trois semaines».

Le gouverneur du Michigan, dans le nord du pays a, lui aussi, annoncé la fermeture d'une grande partie des bars, identifiés comme étant à l'origine de «foyers récents», tandis que l'Oregon (nord-ouest) et la Pennsylvanie (nord-est) ont rejoint les rangs des Etats rendant obligatoire le port du masque en public.

Trump affirme n'avoir «aucun problème» à porter un masque

«L'absence d'une ferme réponse nationale, notamment d'une obligation de porter un masque, décrétée dans tout le pays, va continuer à menacer la viabilité de notre économie et la capacité de nos écoles à rouvrir à l'automne», a prévenu David Rubin, docteur et directeur de PolicyLab, centre de recherche du Children's Hospital of Philadelphia en Pennsylvanie.

Sur le sujet, le président américain Donald Trump, qui n'a jamais été vu avec un masque en public, a assuré que cela ne lui poserait «aucun problème» d'en porter un. «Je suis tout à fait pour les masques, je pense que les masques sont une bonne chose», a-t-il encore dit, tout en se montrant dubitatif sur l'idée de les rendre obligatoires au niveau national.

«Je pense que nous allons être très bons avec le coronavirus, je pense qu'à un moment cela va en quelque sorte simplement disparaître», a-t-il encore ajouté. «J'espère», a-t-il précisé.

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