«Zarif est le visage du régime qui répand à l'étranger la propagande et les campagnes de désinformation favorables au programme nucléaire de Téhéran, à ses missiles balistiques et à ses réseaux terroristes», a déclaré un haut responsable de l'administration ayant requis l'anonymat.

«Cela fait bien trop longtemps qu'on lui permet de se faire passer pour un représentant raisonnable et crédible de l'Iran. Aujourd'hui, le président Trump a décidé que ça suffit», a-t-il ajouté.

Les sanctions prévoient le gel de tous les actifs que Mohammad Zarif posséderait aux Etats-Unis et interdit toute transaction avec lui, a précisé le Trésor américain dans un communiqué. Washington cherchera aussi à empêcher les voyages de Mohammad Zarif à l'étranger, mais ne l'empêchera pas de participer aux activités de l'ONU à New York, a précisé la Maison Blanche.

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«Cette décision représente un nouvel effort pour priver le régime iranien des ressources destinées au terrorisme et à l'oppression du peuple iranien», a commenté pour sa part le chef de la diplomatie américain Mike Pompeo.

Pas impressionné

Sur Twitter, Mohammad Zarif ne s'est pas montré impressionné. Lui et sa famille n'ont aucune propriété ou intérêt en dehors de l'Iran, écrit le ministre. Et d'ajouter sur un ton apparemment sarcastique: «merci de me voir comme une aussi grande menace à votre agenda».

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«Au lieu d'utiliser les précieuses ressources de l'Iran pour investir dans son peuple fier et courageux, le régime facilite et soutient le terrorisme, emprisonne et torture d'innocents Iraniens, attise les conflits internationaux en Syrie et au Yémen et a, ces dernières semaines, étendu son programme nucléaire», a poursuivi le secrétaire d'Etat américain.

«M. Zarif, qui est un haut responsable du régime, dont il fait l'apologie, est depuis maintenant des années complice de ces activités néfastes», a-t-il poursuivi.