Guerre
AbonnéJérusalem, qui a jusqu’à maintenant évité de prendre parti pour l’Ukraine, entrouvre la porte à Kiev. Dans une interview à CNN, le premier ministre Benjamin Netanyahou s’est également dit prêt à jouer les médiateurs avec la Russie
Depuis l’invasion russe en Ukraine, Israël est plus que discret. L’Etat hébreu refuse de prendre des sanctions contre la Russie et s’est jusqu’ici borné à des livraisons d’aide humanitaire à Kiev, à hauteur de quelque 27,5 millions de francs. Alors que les alliés occidentaux de l’Ukraine viennent de promettre la livraison de plus d’une centaine de chars lourds, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a consenti une petite ouverture: il a annoncé qu’il était «en train d’examiner la question» d’une aide militaire à l’Ukraine. Israël se refuse depuis le début de la guerre à livrer des armes, Kiev lui réclamant – en vain – des systèmes de défense antiaérienne. Moscou a rétorqué hier, mettant en garde Israël contre des livraisons d’armes à l’Ukraine.