Technologie
AbonnéANALYSE Les multinationales américaines ont adopté, de gré ou de force, des positions claires en Russie. Mais les positions récemment affichées entrent en contradiction avec l’hypocrisie affichée ailleurs, notamment en Chine

Pour les géants américains du numérique, est-ce la fin d’une ère? Une ère de compromission avec des régimes autoritaires, de petits arrangements à la marge et de pratiques douteuses, au détriment des utilisateurs. Cette question fondamentale commence à apparaître après les récentes décisions prises par Facebook, Google, Apple ou encore Microsoft par rapport à la Russie. De gré ou de force, ces multinationales ont dû en partie, voire totalement, cesser leurs activités dans le pays. Pour ces sociétés, il n’y a plus de demi-mesure en Russie, et leurs positions sont pour la plupart tranchées. Assumeront-elles des choix similaires en Chine, en Inde ou en Iran?