La question est posée sous forme de boutade: les archives numérisées de la Société des Nations vont-elles permettre une réécriture de l’Histoire? Quand elles n’étaient accessibles que sous la forme papier, ces archives étaient consultées à hauteur de 83% par des chercheurs, historiens et universitaires d’Europe et des Etats-Unis. Vendredi, l’Office des Nations unies à Genève a présenté sa nouvelle plateforme digitale dénommée «UN Archives Geneva Platform» qui a été lancée en décembre dernier.