En 2012, le candidat républicain à la Maison-Blanche Mitt Romney considérait la Russie comme l’ennemi public numéro un des Etats-Unis. Sept ans plus tard, le président républicain, Donald Trump, ne semble pas animé par le même discours belliqueux envers Moscou. Il voit par contre dans la Chine la vraie menace à long terme. C’est en tout cas la principale justification avancée par l’administration pour expliquer la sortie officielle, vendredi 2 août, du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) qui liaient Washington et Moscou. La Chine, selon la Maison-Blanche, a trop de missiles pour qu’on la laisse échapper aux radars.