«Ils attaquent surtout la nuit. Hier, nous avons perdu l’un des nôtres.» Mirwali, lieutenant de la police nationale afghane âgé de 24 ans, observe à travers la lunette de son fusil la plaine verdoyante du district de Nerkh, contrôlé par les talibans. Avec son groupe, il occupe le dernier poste de surveillance du gouvernement, à la sortie de Maidan Shahr, chef-lieu de la province de Wardak, près de Kaboul. Seul le souffle d’un vent froid se fait entendre sur la colline.