Le droit, victime collatérale des choix de Donald Trump face à l’Iran
Moyen-Orient
AbonnéAssassinat du général Qassem Soleimani, menaces de représailles disproportionnées contre Téhéran, désinvolture envers le Congrès: le président américain s’affranchit de tout carcan juridique

Donald Trump avait frappé les esprits lors de son premier discours devant l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le 19 septembre 2017, en présentant la souveraineté comme horizon indépassable des relations internationales. Sa décision d’éliminer le général iranien Qassem Soleimani, le 2 janvier à Bagdad, a pourtant piétiné celle de l’Irak. Le lundi 6 janvier, l’administration américaine n’a pas non plus hésité à enfreindre ses obligations en tant que pays hôte du siège de l’ONU, en refusant un visa au ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.