Il a ce regard vide mais déterminé à la fois. Celui d’un homme «qui n’a plus rien à perdre», comme il l’explique lui-même, mais qui a retrouvé un peu d’espoir. «Car cette fois-ci, les choses ont changé, la révolution est en route, elle dépasse les frontières. Les Iraniens n’ont plus peur et plus rien ne sera jamais comme avant.» En réalité, cela fait deux ans et vingt-trois jours que «plus rien n’est comme avant» pour Hamed Esmaeilion.