Joe Biden «suit de près» les manifestations en Chine
Les autorités chinoises on tenté lundi d'enrayer le mouvement de colère contre les restrictions sanitaires et en faveur de plus de libertés. Des manifestations d'une ampleur historique et soutenues à l'étranger, notamment par l'ONU
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L’essentiel
- Deux personnes ont été appréhendées à Shanghai ce lundi sur le lieu d’une manifestation
- Des arrestations ont également eu lieu ce weekend, mais le nombre de manifestants interpellés est inconnu
- Un journaliste de la BBC et le correspondant de la RTS ont également été arrêtés
- Les autorités chinoises accusent «des forces aux motivations cachées» de lier l’incendie d’Urumqi aux restrictions anti-covid
Fin de ce suivi en continu
Le suivi en direct des manifestations en Chine et des réactions internationales se termine pour ce soir. Il reprendra au gré des événements dans les jours prochains.
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Joe Biden «suit de près» les manifestations en Chine
Le président américain Joe Biden «se tient informé de ce qui se passe, il suit cela de près», a dit lundi un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, à propos des manifestations en Chine. «La Maison Blanche soutient le droit à manifester de manière pacifique», a-t-il encore déclaré lors d’un échange avec la presse, après des manifestations d’ampleur historique en Chine contre les restrictions sanitaires et en faveur de plus de libertés.
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A Pékin, des manifestants ont reçu un appel téléphonique de la police
Des manifestants qui avaient protesté dimanche à Pékin contre les restrictions sanitaires et en faveur de plus de libertés, ont été contactés par téléphone par la police qui les a interrogés sur leur présence au rassemblement, a rapporté l’un d’eux lundi à l’AFP. La question se pose de savoir comment la police est parvenue à découvrir l’identité de certains manifestants, quand la grande majorité d’entre eux n’ont pas vu leurs documents d’identité contrôlés lors du rassemblement de dimanche, a constaté un journaliste de l’AFP.
Une manifestante a déclaré lundi soir à l’AFP qu’elle et cinq de ses camarades qui avaient également manifesté dimanche dans la capitale avaient reçu un appel de la police de Pékin. Le policier «a dit mon nom et m’a demandé si j’avais été à la rivière Liangma la nuit dernière… Il m’a demandé précisément combien de personnes s’y trouvaient, à quelle heure j’y étais, comment j’en avais entendu parler», a raconté cette manifestante, qui a requis l’anonymat pour des raisons de sécurité. «La police a souligné le fait que la manifestation d’hier soir était illégale et nous a demandés si nous avions des exigences que nous souhaiterions leur communiquer via les canaux légaux».
Elle a précisé que l’officier de police lui avait parlé d’un «ton égal» durant ce bref appel, et lui avait enjoint de ne pas assister à de futurs rassemblements. Dans un cas, la police s’est déplacée au domicile de ses camarades car ils refusaient de répondre au téléphone, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’elle ferait «son possible pour continuer» à manifester. «Je n’aurais jamais pensé que la société civile s’engagerait dans ce type de mouvement en Chine», a-t-elle commenté.
A Shanghai, un journaliste de l’AFP, témoin de plusieurs arrestations, a constaté que la police avait vérifié de force si le téléphone d’un manifestant possédait des applications de réseaux sociaux étrangers, bloquées en Chine et que certains utilisent pour diffuser des informations sur les manifestations. Sur les réseaux sociaux chinois et applications cryptées, inaccessibles en Chine sans logiciel spécialisé, les manifestants partagent des conseils, notamment juridiques, sur ce qu’il convient de faire en cas d’arrestation ou d’interrogatoire par la police.
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Washington insiste sur le droit des Chinois à manifester
Les Etats-Unis ont insisté lundi sur le droit du peuple chinois à manifester, doutant de l’efficacité de la politique du «zéro Covid» du gouvernement chinois, alors qu’un mouvement de colère populaire sans précédent agite la Chine. «Cela fait longtemps que nous disons que tout le monde a le droit de manifester pacifiquement, ici aux Etats-Unis et partout dans le monde», a indiqué un porte-parole du département d’Etat. «Cela inclut la Chine», a-t-il précisé dans un communiqué.
Les Etats-Unis considèrent que la vaccination, les tests et les traitements sont plus efficaces que les restrictions strictes, a ajouté le porte-parole de la diplomatie américaine. «Nous pensons qu’il sera très difficile pour la Chine de contenir le virus avec leur stratégie de zéro Covid», a-t-il conclu. «Il sera très difficile de maintenir les confinements et le zéro Covid».
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Le président allemand dit «comprendre» les manifestants chinois
Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a dit lundi «comprendre» l'«impatience» des manifestants en Chine contre les restrictions drastiques anti-Covid. «Je comprends que les gens expriment leur impatience et leurs griefs dans les rues», estime dans un entretien au média Deutsche Welle le chef de l’Etat, une autorité morale en Allemagne. «En tant que démocrate, je peux dire que la liberté d’expression est un bien public important».
Les autorités chinoises ont tout fait lundi pour endiguer le mouvement de colère d’une ampleur historique contre les restrictions sanitaires et pour plus de libertés. «On se souvient tous de notre propre combat contre le Covid et du fardeau que cela représentait», souligne Frank-Walter Steinmeier. «Nous pouvons nous représenter combien pèse le fardeau pour les gens en Chine, où les mesures sont bien plus strictes, sont en vigueur depuis bien plus de temps et ont encore été renforcées», poursuit-il. Le président allemand dit «espérer que les autorités en Chine respecteront le droit à la liberté d’expression et de manifestation».
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L’alliance de médias de service public condamne les agressions de journalistes en Chine
La plus grande alliance de médias de service public (MSP) dans le monde, l’Union européenne de Radio-Télévision (UER), a condamné lundi les «agressions» contre les journalistes qui couvrent en Chine les manifestations contre les restrictions sanitaires. Dans un communiqué, cette organisation, dont le siège est à Genève, «condamne avec la plus grande fermeté les intimidations et les agressions intolérables dont sont victimes les journalistes et les équipes de production des membres de l’UER en Chine».
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L’ONU appelle les autorités à respecter le droit de manifester pacifiquement
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a appelé lundi les autorités chinoises à ne pas «détenir arbitrairement» les manifestants qui protestent pacifiquement contre les restrictions sanitaires et pour plus de liberté.
«Nous appelons les autorités à répondre aux manifestations conformément aux lois et normes internationales relatives aux droits humains», a déclaré un porte-parole, ajoutant: «Nul ne devrait être arbitrairement détenu pour avoir exprimé pacifiquement ses opinions».
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Pékin cernée de policiers après les manifestations anti-covid
Voitures de police, patrouilles ostensibles, couplées au réseau de caméras de surveillance: bien aidées par le vent glacial, les autorités de Pékin ont réussi lundi à dissuader toute nouvelle manifestation contre les restrictions anti-Covid.
Dimanche soir, des centaines de personnes, principalement des 18-35 ans, avaient organisé une manifestation - chose très inhabituelle à Pékin - sur les rives du canal de Liangma, un agréable lieu de promenade bordé d’arbres.
«J’ai suivi ça sur les réseaux sociaux et j’ai voulu venir voir. Enfin, il y a une mobilisation contre cette politique sanitaire», déclare à voix basse, au bord du canal, un quadragénaire qui souhaite rester anonyme. «Aujourd’hui les jeunes sont inquiets. Le prix des logements est devenu presque inaccessible, ils ne savent pas s’ils trouveront un travail. Ces restrictions anti-Covid ajoutent à leur frustration», souligne-t-il.
Sur les deux rives, les policiers patrouillent, par deux ou par trois, toutes les cinq minutes environ, de façon bien visible avec leurs uniformes bleu marine. D’autres sont postés à l’entrée des rues adjacentes. A proximité sont garés une vingtaine de véhicules ou de fourgons de police, certains équipés de caméras, rendant tout rassemblement quasi-impossible.
«Je suis touchée par ce que ces jeunes ont fait hier. Ils défendent leurs droits, je les soutiens», explique une trentenaire qui profite du calme au bord de l’eau, malgré les bourrasques et les quatre degrés seulement.«Mon passeport est expiré depuis deux ans et les autorités refusent de me le renouveler à cause des restrictions sanitaires. On ne peut même pas aller à l’étranger. Mais où on vit?», déplore-t-elle.
Les autorités chinoises ne délivrent plus de nouveaux passeports à leurs ressortissants, sauf pour quelques exceptions comme voir de la famille proche, poursuivre ses études ou être envoyé par son employeur à l’étranger.
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La mobilisation contre les mesures sanitaires pourrait coûter 6 millions d’Iphone à Apple
Selon l’agence Bloomberg, citant une source anonyme familière avec les opérations de production, le mouvement de protestation des ouvriers du site de Foxconn à Zhengzhou, pourrait entraîner un déficit de production de près de 6 millions d’iPhone Pro cette année pour Apple. Maintenus en confinement strict dans leurs dortoirs, des ouvriers ont manifesté la semaine dernière pour réclamer également de meilleures conditions de travail. Certains avaient pris la fuite à l’annonce de la quarantaine. L’ampleur de ce déficit pour Apple dépendra des capacités de Foxconn a retrouvé des personnes pour travailler sur ses lignes d’assemblage.
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Du contenu pour adultes pour masquer les manifestations
Ce lundi, le Washington Post signale qu’en cherchant dimanche, en chinois, sur Twitter le nom des villes où les manifestations se déroulent actuellement en Chine, les internautes ont fait face à une avalanche de tweet faisant la promotion de contenus pornographiques postés par des comptes chinois jusque-là inactifs. Selon le quotidien américain, l’équipe anti-propagande du réseau social s’est attaquée au problème mais elle se trouve en effectif réduit suite aux licenciements et aux départs liés au rachat du réseau par Elon Musk.
Ce lundi, une tentative de masquer en ligne les contenus liés aux manifestations en Chine. Par exemple, en cherchant le nom de Shanghai en chinois (上海), les utilisateurs de Twitter tombent sur une unique vidéo partagée en boucle par de nombreux comptes, repoussant les posts parlant du mouvement de protestation.
💕💕Elliot Charley #上海 #上海线下 pic.twitter.com/ThpmEBMfym
— 厦门线下 可欣 (@BronoLomeli1) 28 novembre 2022
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Silence radio des médias chinois
Dans les médias chinois, les manifestations de ce weekend et les arrestations ne sont pas mentionnées. L’agence Chine nouvelle et la plupart des médias nationaux se concentrent sur l’annonce de la mission spatiale Shenzhou-15 qui doit emmener trois taïkonautes vers la station chinoise.
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La répression se durcit à Shanghai
Au coeur des manifestations qui ont secoué la Chine ce weekend, la ville de Shanghai fait face aux mesures prises par les autorités pour empêcher la tenue de nouveaux rassemblements. Des barricades bleues ont été installées dans les rues où ont eu lieu les manifestations du weekend. Des personnes ont été arrêtées sur place et la police demander aux badauds d’effacer les images qu’ils ont prises sur le téléphone.
Just seen police dragging random people away from the crossroads where protests first started in Shanghai. All happening now pic.twitter.com/wADg3j80wX
— Leo Lord-Jones (@leolordjones) 28 novembre 2022
Une vidéo montrant des véhicules blindés acheminés vers la ville de l’est du pays circulait également ce lundi sur les réseaux sociaux.
Video from Shanghai, #China tonight shows line of anti-riot security vehicles now in streets. The country’s largest city is seeing big anti-lockdown protests pic.twitter.com/tgpJ9Mkdt3
— Joyce Karam (@Joyce_Karam) 27 novembre 2022
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Pékin accuse «des forces aux motivations cachées» de lier l’incendie d’Urumqi aux restrictions anti-covid
La Chine a reproché lundi à des «forces aux motivations cachées» d’avoir établi un lien entre les restrictions sanitaires et un incendie meurtrier, déclencheur d’une vague de colère inédite à travers le pays. Dix personnes ont perdu la vie dans l’incendie d’un immeuble d’Urumqi, capitale du Xinjiang (nord-ouest), des décès que des internautes ont imputés aux restrictions anti-Covid qui ont entravé l’accès des pompiers. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Zhao Lijian, a estimé que «sur les réseaux sociaux, il y a des forces aux motivations cachées qui établissent un lien entre cet incendie et la réponse locale au Covid-19».
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Un ministre britannique juge «inacceptables» les violences contre un journaliste de la BBC arrêté en Chine
Le ministre britannique des Entreprises, Grant Shapps, a jugé «inacceptables» et «préoccupantes» les violences subies selon la BBC par l’un de se journalistes, arrêté en Chine alors qu’il couvrait à Shanghai les manifestations contre la politique draconienne «zéro Covid» du régime. «Quoi qu’il arrive, la liberté de la presse doit être sacro-sainte», a déclaré le ministre sur la radio privée LBC.
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Les Bourses européennes ouvrent en recul, inquiétées par la Chine
Les Bourses européennes ont commencé la semaine sur une note négative lundi en raison des manifestations en Chine, qui font craindre de nouvelles mesures restrictives et des perturbations des chaînes de production. La Bourse de Paris a ouvert en baisse de 0,51% à 6678,11 points. Francfort cédait 0,48% à 9h, Milan 0,66% et Londres 0,83% dans les premiers échanges.
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Les autorités chinoises assurent que le reporter de la BBC interpellé ne s’était «pas identifié en tant que journaliste»
Le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé lundi que le journaliste de la BBC arrêté ce week-end lors d’une manifestation à Shanghai ne s’était pas identifié en tant que journaliste, après que le groupe de médias britanniques a affirmé qu’un de ses collaborateurs avait été arrêté et frappé par la police.
«D’après ce que nous avons appris des autorités compétentes de Shanghai, il ne s’est pas identifié en tant que journaliste et n’a pas volontairement présenté son accréditation de presse», a assuré Zhao Lijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, demandant aux médias étrangers de «respecter les lois chinoises et les réglementations lors (de leur séjour) en Chine».
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Pékin assure que son «combat contre le Covid-19 sera une réussite»
Le régime chinois a assuré lundi que son «combat contre le Covid-19 sera une réussite», au lendemain de manifestations d’une ampleur inédite à travers la Chine pour protester contre la politique draconienne du «zéro Covid» de Pékin.
Interrogé sur les manifestations du week-end, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian a déclaré lors d’un point presse, que sous «la direction du Parti communiste chinois et (avec) le soutien du peuple chinois, notre combat contre le Covid-19 sera une réussite».
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En images: des manifestations contre la politique sanitaire chinoise étouffées
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Des journalistes étrangers interpellés
Juste après un direct pour le 19h30 dimanche soir, le correspondant de la RTS Michael Peuker a été arrêté par la police chinoise. «La tension est à son comble ici. Preuve en est, je suis entouré maintenant par trois agents de police, je vais être embarqué après ce duplex au poste de police», a-t-il détaillé à l’antenne, parvenant tout de même à finir son intervention. Sur Twitter, le journaliste rapporte que la patrouille a tenté de l’embarquer avec son cameraman, mais après de longues minutes tous deux ont pu repartir libre. Leur matériel a été saisi dans un premier temps «pour enquête», avant de leur être remis immédiatement.
1/8 Update: Après un duplexe pour le moins mouvementé dans le @1930 de la #RTS, sous le regard pressant d'agents de police venus nous embarquer au poste (mon cameraman et moi-même), nous sommes libres tous les deux.
— Michael Peuker (@micpeuker) 27 novembre 2022
Un journaliste de la BBC, pourtant accrédité, a également été violemment interpellé à Shanghai. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent Edward Lawrence être entouré et plaqué au sol par plusieurs policiers avant d’être emmené menottes aux poignets. Le journaliste a été libéré plusieurs heures après son arrestation.
【BBC记者已获释 中国当局说逮他是为他好】
— 自由亚洲电台 (@RFA_Chinese) 27 novembre 2022
Ed Lawrence报道上海抗议活动时被捕,关押数小时后,现已获释。期间遭到警察拳打脚踢
BBC回复本台质询时称“我们未得到中国当局的官方解释或道歉。后来释放他的官员声称,逮捕他是为了他好,以防他从人群感染新冠。”BBC表示不可信。
视频转自@TGTM_Official pic.twitter.com/kVYIHCMwoF
Selon un communiqué publié par la chaîne britannique, il a également été frappé à coups de pied. «Nous n’avons reçu aucune explication ou excuse officielle de la part des autorités chinoises, si ce n’est que les fonctionnaires qui l’ont relâché par la suite ont affirmé qu’ils l’avaient arrêté pour son propre bien au cas où il se ferait prendre par la foule. Nous ne considérons pas cette explication comme crédible», écrit la BBC.
BBC Statement on Ed Lawrence pic.twitter.com/wedDetCtpF
— BBC News Press Team (@BBCNewsPR) 27 novembre 2022
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Deux personnes arrêtées à Shanghai sur le lieu d’une manifestation
La police a arrêté deux personnes lundi à Shanghai, là où des manifestants s’étaient rassemblés durant le week-end pour protester contre les restrictions sanitaires liées au Covid et réclamer plus de libertés, a constaté un journaliste de l’AFP.
Interrogé sur la raison de l’arrestation, un policier a déclaré à l’AFP que l’une des deux personnes n’avait «pas obéi à nos dispositions», renvoyant vers les autorités locales de police pour plus de détails. Les agents écartaient également d’autres personnes présentes sur place et leur ordonnaient d’effacer des images de leurs téléphones.
Des manifestants s’étaient réunis dimanche dans ce quartier de Shanghai pour protester contre la stricte politique zéro Covid appliquée en Chine depuis bientôt trois ans mais aussi pour exiger plus de libertés politiques. Des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre et de nombreuses personnes ont été arrêtées, a constaté l’AFP. La police de Shanghai, interrogée à plusieurs reprises, n’avait toujours pas répondu lundi sur le nombre de détentions durant le week-end.
Les rues fermées dimanche soir après les manifestations avaient rouvert lundi matin, avec une présence policière plus modeste, mais des palissades bleues avaient été dressées le long des trottoirs pour empêcher tout nouveau rassemblement.
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Image de couverture: Des agents manifestants chinois, le 27 novembre 2022, à Chengdu. (Reuters)