Le jour des transmissions du coronavirus entre humains hors de Chine: notre suivi du mardi 28 janvier
épidémie
Dans le canton de Vaud, le médecin cantonal a parlé de deux «cas suspects». La France et l'UE vont acheminer deux avions pour rapatrier au moins 350 personnes de Wuhan. Dans la pop culture, le jeu Plague Inc. cartonne en Chine comme en Europe. Notre chronique du mardi 28 janvier

L'essentiel à la fin de cette journée
Le décompte macabre n'a pas évolué ce mardi. Le coronavirus a fait 107 morts, et on dénombre 4690 personnes touchées.
Aucun cas n'a été observé en Suisse, a indiqué en fin de matinée l'Office fédéral de la santé publique. Toutefois, en soirée, le médecin cantonal vaudois a parlé de «deux cas suspects» dans le canton.
Des transmissions entre humains ont été confirmées en Bavière et au Japon.
Retrouvez notre suivi de la journée du lundi 27 janvier.
■ Londres élargit ses recommandations
Désormais, le gouvernement anglais déconseille tout voyage non essentiel en Chine continentale, fait-il savoir ce mardi soir.
■ «Coronavirus»: d'où vient ce nom?
Les coronavirus, ou «virus à couronne» en latin – d'où le «corona-» –, tirent leur nom de la forme de la capsule qui englobe leur matériel génétique. Vue au microscope, cette capsule présente une frange de protubérances qui lui donne l'apparence d'une couronne.
■ «Deux cas suspects» dans le canton de Vaud
Le canton de Vaud compte «deux cas suspects», a indiqué il y a peu dans l'émission Forum de la RTS le médecin cantonal vaudois Karim Boubaker. Il a laissé entendre que les deux personnes sont dans des hôpitaux, à l'isolement.
■ Un quatrième patient en France
Un quatrième cas de contamination au coronavirus chinois a été détecté en France, sur un touriste chinois âgé qui se trouve dans un «état clinique sévère», a annoncé mardi le directeur général de la Santé.
Hospitalisé à Paris, cet homme vient de la province de Hubei, la plus touchée de Chine, et se trouve actuellement en réanimation, a précisé le directeur, Jérôme Salomon.
■ Deux avions pour les Français et des Européens
La Commission européenne annonce qu'au moins 250 Français et plus de 100 ressortissants d'autres pays européens vont être rapatriés à bord de deux avions de Wuhan. «Seuls des citoyens sains ou asymptomatiques seront autorisés à voyager», précise la Commission.
As the #Coronavirus outbreak intensifies, the EU Civil Protection Mechanism has been activated on request from France.
— European Commission 🇪🇺 (@EU_Commission) January 28, 2020
Two planes will be mobilised to repatriate EU citizens from the Wuhan area to Europe.
➡️ https://t.co/HKMpin3PE1
Overview of the outbreak with latest data ↓ pic.twitter.com/RmyLuyqUf2
L'UE cofinancera les frais de transport aérien, dans le cadre d'une demande d'assistance de la France. Le jour de ce rapatriement n'est pas précisé, mais dans la journée, le gouvernement français a parlé de jeudi.
■ Les Etats-Unis mettent soudain la pression sur la Chine
Alors que le président Donald Trump a jusqu'ici loué les efforts chinois, le secrétaire américain à la Santé, Alex Azar, lance une pique au gouvernement chinois: «Nous disons à la Chine que plus de coopération et de transparence sont les mesures les plus importantes à prendre pour une réponse plus efficace», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Il a ajouté que Pékin n'avait toujours pas accepté que des équipes d'experts américains se rendent en Chine, une requête formulée pour la première fois le 6 janvier. «J'ai réitéré cette proposition lorsque je me suis entretenu avec le ministre de la Santé chinois lundi, et cela a été réitéré aujourd'hui via la direction de l'Organisation mondiale de la santé à Pékin», a dit Alex Azar.
■ Hongkong limite encore plus les liens avec la Chine
Après avoir réduit les voyages organisés, Hongkong se ferme encore un peu plus.
Le nombre des vols en provenance de la Chine continentale et à destination de Hongkong sera réduit de moitié et toutes les liaisons transfrontalières en ferries seront suspendues afin de «diminuer les déplacements des personnes des deux côtés», a déclaré la cheffe de l'exécutif hongkongais Carrie Lam au cours d'une conférence de presse.
■ Un journaliste à l'isolement: «Est-ce que vous toussez?», plusieurs fois par jour en SMS
Le journaliste de Radio France internationale Stéphane Lagarde raconte par le menu son isolement à Pékin. Les autorités lui ont fait comprendre, avec d'autres expatriés, qu'il est tenu de rester à domicile.
Pour la nourriture, il dit «avoir commandé 10 kilos de riz» et disposer de surgelés.
«Côté santé, on s’auto-surveille. On prend sa température très régulièrement. Au début, je mettais même deux thermomètres, un sous chaque bras c’est pour dire!»
Il ajoute: «De toute façon, si on n’y pense pas, on y pense pour vous. La responsable de la résidence m’envoie des messages sur WeChat matin, midi et soir pour me demander si j'ai de la fièvre, si je tousse, si j'ai des problèmes pour respirer. Je m’étais fâché avec elle récemment pour une histoire de travaux, là, je peux vous dire qu’on est réconciliés. Vu qu’on est isolé, ces messages quotidiens font presque du bien.»
■ La Confédération n'a aucun masque en stock
A propos de masques de protection (lire ci-dessous), on a appris à la faveur d'une question lors de la conférence de presse de l'Office fédéral de la santé publique, ce mardi matin, que la Confédération n'a pas la moindre réserve de masques.
L’achat d’un masque n'est pas nécessaire «pour le moment», selon l'Office. L'un de ses responsables, Daniel Koch, explique: «Les masques manquent déjà en Suisse tout comme en Asie. Et comme ils sont fabriqués là-bas… La Confédération disposait bien d’un stock, mais celui-ci est périmé.»
Lire l'article de notre journaliste à Berne: La Suisse en alerte face au coronavirus
■ A qui le masque est-il utile?
L'AFP rappelle des propos de la ministre française de la Santé, Agnès Buzyn, pour qui les masques en papier, dits "masques chirurgicaux", «sont uniquement utiles quand on est soi-même malade, pour éviter de contaminer les autres».
Leur port par prévention peut se justifier en Chine, où il est avéré qu'il y a des foyers de personnes porteuses du virus pas encore identifiés.
Mais «le port de ce type de masque par la population non malade afin d'éviter d'attraper la maladie ne fait pas partie des mesures barrières recommandées et son efficacité n'est pas démontrée», expliquent les services du ministère français.
L'Office fédéral de la santé publique ne mentionne pas directement le masque dans ses conseils pour les voyageurs, mais il préconise de «respecter les conseils et recommandations locales», ce qui onclut le port du masque là où il est obligatoire.
■ En Suisse romande aussi, les masques se vendent vite
L'agence ATS raconte que les masques de protection sont en rupture de stock momentanée dans plusieurs pharmacies de Suisse romande. Christophe Berger, président de la Société vaudoise de pharmacie, relève: «Beaucoup de pharmacies ont vendu leurs stocks et doivent donc se faire à nouveau livrer, d'ici la fin de la semaine. On peut donc parler de rupture momentanée dans la chaîne de distribution, mais pas de pénurie.»
En France, les instances faîtières indiquent qu'il se vend en ce moment sept fois plus de masques qu'à l'accoutumée.
■ Le jeu Plague Inc. cartonne en Chine... et en Suisse ou en France
Lancé en 2012, le jeu Plague Inc. propose au joueur un peu cruel d'organiser l'expansion d'un virus sur la planète. Il faut choisir son pays de lancement – c'est très stratégique –, puis orchestrer, en fonction de points gagnés au long de la partie, la conquête globale de la maladie en la renforçant, en la rendant plus résistante au froid, au chaud ou aux médicaments, ou en accroissant sa létalité.
Il fallait sans doute s'y attendre: le jeu est désormais No 1 des ventes iOS en Chine, comme l'indiquent plusieurs internautes.
The real-world virus outbreak also brought out the black humor in gamers. 2012's Plague Inc. -- where players evolve a pathogen to wipe out humanity -- is now China's top paid iOS game. https://t.co/JdYrVJzwZX pic.twitter.com/inJ5jGvEJ2
— Zheping Huang (@pingroma) January 22, 2020
En Suisse, ce mardi à 14h15, il culmine aussi parmi les jeux payants.
Situation comparable en France.
Ndemic creations, l'éditeur du jeu, se dit attentif au boom actuel de son jeu: «Nous l'avons clairement conçu de manière à ce qu'il soit réaliste et informatif, sans traiter de façon sensationnaliste les défis du monde réel».
Les créateurs demandent à leur fans de noter qu'il «s'agit d'un jeu, pas d'un modèle scientifique» et tiennent à rappeler que «le coronavirus est un problème réel, qui touche de nombreuses personnes», il faut donc se renseigner auprès «des autorités de santé locales et globales».
■ Xi jinping vante la transparence de son administration
Le président chinois Xi jinping s'est exprimé mardi lors d'une rencontre avec l'Organisation mondiale de la santé: «L'épidémie est un démon. Nous ne permettrons pas au démon de rester caché», a-t-il déclaré lors d'une rencontre à Pékin avec le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom. «Depuis le début, le gouvernement chinois a fait preuve d'ouverture, de transparence et de responsabilité afin de diffuser dans les plus brefs délais les informations sur l'épidémie», a souligné Xi jinping.
■ A quoi ressemble une ville en quarantaine?
Euronews diffuse quelques images de Wuhan, ville bloquée depuis le week-end.
#Coronavirus #2019nCoV | 11 millions d'habitants sous quarantaine, ces images de drone du centre-ville de #Wuhan 🇨🇳 sont saisissantes.
— euronews en français (@euronewsfr) January 28, 2020
➡️ https://t.co/r0WqOYTWi4 pic.twitter.com/D9YtYZzaw6
■ L'Institut Confucius de Genève ne fêtera pas le Nouvel An
L'institution liée à l'Université de Genève renonce. Elle ne célébrera pas la nouvelle année comme prévu le 18 février.
Dans une lettre aux proches de l'Institut, ses responsables indiquent qu'«en tant qu'institut spécialisé dans les échanges et les rencontres avec la Chine, nous devons être particulièrement attentifs. Bien qu’aucun cas n’ait été déclaré à Genève, il nous semble préférable d'adopter le principe de précaution, et éviter de rassembler un grand nombre de personnes au même endroit.»
■ Le Japon indique un cas de contagion hors de Chine
Les autorités japonaises annoncent la présence au Japon d'un cas du nouveau virus apparu en Chine chez un homme ne s'étant pas rendu dans ce pays mais ayant véhiculé des touristes en provenance de Wuhan, berceau de la maladie.
Le sexagénaire originaire de la ville touristique japonaise de Nara avait conduit dans un bus en janvier deux groupes de touristes de Wuhan et a été hospitalisé samedi avec des symptômes similaires à ceux de la grippe, a indiqué le Ministère japonais de la santé.
■ L'OMS «ne recommande pas» les évacuations, selon les officiels chinois
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) «ne recommande pas» l'évacuation des ressortissants étrangers piégés à Wuhan, épicentre de l'épidémie de coronavirus, a déclaré mardi son directeur général en visite à Pékin, selon un communiqué de la diplomatie chinoise.
«Nous observons que certains pays mettent en avant leur espoir (d'organiser) des évacuations. L'OMS ne recommande pas cette façon de faire», a indiqué Tedros Adhanom Gebreyesus, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères. «Dans la situation actuelle, il faut garder son calme, réagir avec excès n'est pas nécessaire», a ajouté le directeur général de l'OMS, selon la même source.
Interrogée par l'AFP à Genève, l'OMS a indiqué «attendre une clarification» sur ces propos également rapportés par la presse étatique chinoise.
■ Un journal danois choque la Chine
Le journal danois Jyllands-Posten a refusé mardi de présenter des excuses à la Chine après la publication d'une caricature du coronavirus dans les colonnes du quotidien, suscitant l'ire de l'ambassade de Chine à Copenhague.
La caricature signée Niels Bo Bojesen représente un drapeau chinois où les cinq étoiles jaunes normalement présentes en haut à gauche de la bannière ont été remplacées par des dessins du virus.
L'ambassade de Chine au Danemark a réagi sur son site internet, qualifiant la caricature d'«insulte à la Chine (...) blessant le peuple chinois». Le dessin a franchi la «limite éthique de la liberté d'expression». L'ambassade a exigé du journal et de son dessinateur «des excuses publiques au peuple chinois».
«Nous ne pouvons pas nous excuser pour quelque chose que nous ne pensons pas être mal. Nous n'avons pas l'intention d'être humiliants ou de nous moquer, et nous ne pensons pas que le dessin le soit», a indiqué mardi Jacob Nybroe, le rédacteur en chef du quotidien.
■ Rupture de stock de masques à Paris
Le Parisien fait état de ruées sur les masques de protection – dont l'utilité demeure discutée – dans les pharmacies.
«C'est de la folie !»
— Le Parisien (@le_Parisien) January 28, 2020
➡ A Paris, quasiment toutes les pharmacies sont en rupture de stock de masques, alors même que ceux-ci ne protègent pas contre le #coronavirus https://t.co/FLU2QjABTQ pic.twitter.com/KBhIfMLvjx
■ Les autorités fédérales veulent rassurer
L’Office fédéral de la santé publique a tenu une conférence de presse à Berne en fin de matinée. S’y est exprimée Isabella Eckerle, la responsable du Centre des maladies virales émergentes aux Hôpitaux universitaires de Genève, que nous citions dans notre article de ce matin: Le coronavirus chinois en cinq questions.
Les propos de Daniel Koch, responsable de la division maladies transmissibles, en substance: les médecins cantonaux sont les premiers sur le front. S’ils constatent des symptômes sur une personne revenant de Chine, ils devront l’isoler, soit à la maison soit l’hôpital. Et les informations devront être transférées à Genève. A Genève, le centre de référence travaille 24 heures sur 24.
Il ajoute: «Nous ne pouvons pas répondre à chaque personne qui arrive avec une demande individuelle. C’est la raison pour laquelle nous allons mettre sur pied une hotline ces prochains jours.»
Selon Patrick Mathys, chef de la section gestion de crise et collaboration internationale, il faut s'attendre à ce que d'autres cas se présentent en Europe, et la Suisse «pourrait être touchée» tôt ou tard.
■ Une transmission entre humains confirmée en Allemagne
La ministre bavaroise de la Santé et ses équipes viennent d'annoncer un premier cas de malade confirmé au coronavirus en Allemagne, ayant été contaminé par une autre personne sur le sol allemand même. Le patient est hospitalisé en Bavière.
C'est la première contamination de ce type en Europe.
■ La France annonce un premier rapatriement jeudi
Le gouvernement français précise, relayé par l'AFP, qu'un premier vol pour ses ressortissants depuis Wuhan aura lieu jeudi.
■ Hongkong ferme ses installations de divertissement
Hongkong annonce ce mardi matin la fermeture de toute une série d'équipements publics, des stades aux musées, en passant par les piscines, afin de limiter la propagation de l'épidémie, note l'AFP.
Tous les équipements de loisirs seront temporairement fermés à compter de mercredi afin «d'éviter des rassemblements de personnes», ont indiqué les autorités.
■ Un cas en Allemagne
Un premier cas de contamination en Allemagne a été confirmé lundi soir, chez un homme de la région de Starnberg, en Bavière.
■ Il n'y a aucun patient atteint par le virus en Suisse à ce stade
Il n'y a pas de patient atteint par le coronavirus à l'hôpital du Triemli à Zurich. Les deux cas suspects n'ont pas la maladie, a indiqué mardi l'hôpital. Les tests pratiqués par le Centre national de référence pour les infections virales émergentes à Genève se sont révélés négatifs.
■ Wuhan: la France est particulièrement concernée
La France prépare aussi une évacuation aérienne de ses ressortissants de la ville de Wuhan, avec un vol «a priori au milieu de la semaine».
Les agences rappellent qu'environ 500 Français sont inscrits sur la liste consulaire locale, mais leur nombre total pourrait être de l'ordre du millier. Wuhan accueille des usines de Renault et PSA, ainsi que de nombreux étudiants français.
La ville de Wuhan 🇨🇳, sous les feux de l'actualité du fait de l'épidémie de #coronavirus, est une mégapole industrielle au cœur de la Chine, dotée de liens avec la France. Cinq choses à savoir sur cette capitale régionale de 11 millions d'habitants https://t.co/4CdEU9J0yi #AFP pic.twitter.com/MSwh89bNzF
— Agence France-Presse (@afpfr) January 28, 2020
■ La «Tribune de Genève» a été détournée
La Tribune de Genève indique qu’elle a été piratée sur le plan éditorial. Une fausse capture d’écran circule sur les réseaux, selon laquelle un cas serait repéré à Genève.
Le journal note qu’«il s'agit bel et bien d'un «fake», reconnaissable notamment à la police d'écriture qui n'est pas la nôtre, ou aux acronymes mal orthographiés (HUG en lettres capitales, ou encore «coronavirus» sans «C» minuscule). Vous trouverez, ci-dessous, l'article original.»
Interrogés, les HUG ont confirmé n'avoir aucun cas potentiel parmi leurs patients.
■ Les consignes de ne pas voyager s'étendent
Plusieurs pays déconseillaient déjà de se rendre dans le Hubei, la région de Wuhan, ville considérée comme le cœur de l'infection. Lundi soir, l'Allemagne a franchi un cap lundi en déconseillant carrément de se rendre en Chine. Washington lui a emboîté le pas.
De son côté, Pékin a recommandé mardi à ses ressortissants de «reporter» leurs voyages «sans nécessité» à l'étranger, après avoir suspendu depuis lundi les voyages en groupe.
Pour l'heure, à Berne, la page «Chine» du Département des affaires étrangères ne comprend aucune indication particulière. En revanche, l'Office fédéral de la santé publique propose une page plutôt fournie à ce sujet.
En France, l'organisme France Diplomatie, aligné sur les recommandations de l'OMS, ne déconseille pas les voyages, et donne des postes pratiques pour les personnes qui sont sur place.
En Belgique, les Affaires étrangères proposent une page assez complète et à jour.
■ Des évacuations annoncées
Les agendas se précisent un peu concernant les rapatriements de ressortissants occidentaux. Un vol pour évacuer le personnel du consulat des Etats-Unis à Wuhan partira mercredi matin, heure chinoise, à destination de la Californie, a annoncé le département d'Etat, que relaie l'agence AFP. Sur ce vol, initialement prévu mardi, des sièges seront proposés à d'autres ressortissants américains «en fonction des places disponibles».
Le Japon prépare de son côté sa propre opération, avec un vol devant rejoindre Wuhan mardi en vue d'évacuer mercredi matin environ 200 des quelque 650 ressortissants nippons ayant exprimé le désir d'être rapatriés.
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Nous avons publié cinq articles sur le sujet dans les dernières heures. Au choix:
- Le coronavirus chinois en cinq questions
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- Les marchés financiers posent déjà le diagnostic du coronavirus
- Le coronavirus, ce terreau fertile pour les rumeurs
- La dangereuse passion des Chinois pour les animaux exotiques
■ Les autorités fédérales s'expriment ce mardi
L'Office fédéral de la santé publique annonce une conférence de presse pour faire le point sur le «2019-nCoV», c'est son nom technique, ce mardi à 11h. S'y exprimera aussi une responsable des Hôpitaux universitaires de Genève. Cette prise de parole sera relayée ici en direct.