Une semaine après la destruction par les Etats-Unis d’un ballon d’origine chinoise volant à 18 000 mètres au-dessus de l’Atlantique, l’administration américaine a révélé, jeudi 9 février, que celui-ci faisait partie d’un large programme d’espionnage conduit depuis plusieurs années, sur l’ensemble du globe, par l’armée chinoise – l’Armée populaire de libération. Des déclarations qui ont pris un nouvel écho, après qu’un deuxième ballon, de plus petite taille, et volant à plus basse altitude (12 000 mètres) au-dessus de l’Alaska, a été détruit, vendredi 10 février, par un avion F-22, sur demande du président américain, Joe Biden.