Le nombre de nouveaux cas quotidiens remonte en Suisse après les fêtes où le variant Omicron est désormais dominant.
Retrouvez notre suivi de la journée de lundi.
■ Record de contaminations en France
La France a enregistré un nouveau record de contaminations quotidiennes avec près de 180 000 nouveaux cas dans les dernières 24 heures, après avoir déjà franchi le seuil des 100 000 cas le jour de Noël. En moyenne, sur les sept derniers jours, ce sont 87 214 personnes qui ont été dépistées positives. La tension continue de monter dans les hôpitaux: mardi, 2110 nouvelles hospitalisations ont été dénombrées (contre 1634 la ville), portant le total des lits occupés par des malades du Covid en France à 17 405.
■ Plus de 129 000 cas au Royaume-Uni, un nouveau record
Le Royaume-Uni, confronté à une propagation fulgurante du variant Omicron, a enregistré mardi 129 471 cas supplémentaires en Angleterre et au Pays de Galles, un nouveau record depuis le début de la pandémie. Le pays, l’un des plus touchés en Europe par la pandémie, a recensé 18 décès supplémentaires en 24 heures.
Ces chiffres n’incluent toutefois pas l’Irlande du Nord et l’Ecosse, la collecte des données étant perturbée en raison des vacances. Les autorités écossaises ont de leur côté fait état d’un bilan provisoire de 9360 contaminations supplémentaires mardi. Chaque nation du Royaume-Uni est compétente pour les questions sanitaires.
Le Pays de Galles, l’Irlande du Nord et l’Ecosse ont décrété un durcissement des restrictions après Noël, mais le gouvernement de Boris Johnson, compétent pour l’Angleterre, a décidé de ne pas serrer davantage la vis, s’appuyant notamment sur des études montrant un risque d’hospitalisation plus faible avec le variant Omicron par rapport au Delta dominant jusqu’à récemment.
■ En Belgique, la justice suspend la fermeture des salles de spectacle
La justice belge a suspendu mardi la fermeture des théâtres, cinémas et autres salles de spectacle annoncée la semaine dernière en Belgique par le Premier ministre Alexander De Croo pour endiguer la propagation du variant Omicron du coronavirus.
Lire aussi: Contraint de fermer, le secteur culturel belge passe à la désobéissance civile
Les autorités n’ont pas démontré «en quoi les salles de spectacle relevant du secteur culturel seraient des lieux particulièrement dangereux pour la santé et la vie des personnes et qu’ils favoriseraient la propagation du coronavirus, au point qu’il soit nécessaire d’en ordonner la fermeture», a estimé le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative belge.
BREAKING NEWS: Le Conseil d’Etat vient de rendre une décision favorable au secteur culturel 🎉. L’arrêté ministériel du 23/12 est suspendu s’agissant des espaces culturels car il n’est pas démontré que ces salles « seraient des lieux particulièrement dangereux pour la santé » 💪
— Maxime PREVOT (@prevotmaxime) 28 décembre 2021
■ France: Jean Castex annonce une prime mensuelle pour les infirmiers des services de soins critiques
Le Premier ministre français Jean Castex a annoncé mardi une prime mensuelle de 100 euros nets pour les infirmiers et infirmières des services de soins critiques et de réanimation dès janvier 2022, très fortement sollicités par la crise sanitaire.
Les infirmières et infirmiers exerçant dans les services de soins critiques recevront une prime de 100 euros net mensuels dès janvier.
— Jean Castex (@JeanCASTEX) 28 décembre 2021
C'est la juste reconnaissance de la Nation pour ces personnels de santé dont j'ai constaté l'engagement lors de chacun de mes déplacements. pic.twitter.com/QMxJbhpMWA
«Près de 30 000 infirmiers […] dans les établissements publics et privés» sont concernés par cette «prime pérenne», qui «représente un budget global de 54 millions d’euros par an», a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué.
«Une prime ne suffit pas», a réagi dans un communiqué la Fédération nationale des infirmiers de réanimation (Fnir), qui a néanmoins «remerci (é) le gouvernement» pour «ce premier geste». «Les soignants ont besoin d’une amélioration de leurs conditions de travail au quotidien», a souligné cette association, qui réclame notamment une formation «structurée au plan national» et des effectifs adaptés au «ratio d’une infirmière pour deux lits de réanimation».
■ Le Portugal atteint un nouveau record de contagions quotidiennes
Le Portugal a signalé mardi plus de 17 000 nouvelles contagions au cours des dernières 24 heures, un record absolu depuis le début de la pandémie selon les données publiées par les autorités sanitaires.
Selon des estimations citées par la ministre de la Santé Marta Temido dans un entretien à la télévision publique RTP, le nombre de nouveaux cas quotidiens pourrait atteindre les 37 000 contagions autour du 7 janvier. Cette recrudescence de l’épidémie provoque «une pression énorme sur certains services, notamment au niveau du traçage» des chaînes de transmission, a-t-elle déclaré.
Le Portugal, où le variant Omicron est devenu dominant peu avant Noël, affiche néanmoins un taux de vaccination de 89,3% qui le place au deuxième rang mondial derrière les Emirats arabes unis. Et, sur une population de 10,3 millions d’habitants, près de 2,4 millions de personnes ont également déjà reçu une dose de rappel.
■ L’armée convoque des troupes supplémentaires
Pour renforcer son soutien aux établissements de santé, l’armée suisse a annoncé mardi mettre 119 militaires supplémentaires à disposition à partir du 7 janvier prochain. En service depuis le début du mois de décembre dans plusieurs cantons, les troupes appuient notamment les centres de vaccination et aident à l’administration de la 3e dose.
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Près de 296 militaires sont déjà engagés sur le terrain dans les cantons du Jura, du Valais, de Neuchâtel et de Fribourg et rentreront bientôt service en Argovie, à Lucerne et à Nidwald.
Le Conseil fédéral avait décidé le 7 décembre dernier d’un nouveau service d’appui de l’armée au profit des autorités civiles. Jusqu’à 2500 militaires pourront apporter leur soutien aux hôpitaux pour les soins et le transport de patients ainsi qu’aux cantons pour la vaccination. Ils sont déployés à la demande des cantons si les moyens civils sont insuffisants. Cette décision du Conseil fédéral prévoit la mobilisation de formations de milice à disponibilité élevée.
■ Le festival de BD d’Angoulême va être reporté en raison de la crise sanitaire
Le 49e festival international de bande dessinée d’Angoulême, initialement prévu du 27 au 30 janvier 2022, va être reporté en raison de la crise sanitaire, a annoncé mardi à l’AFP son délégué général Franck Bondoux.
Face à la flambée des contaminations et après les nouvelles mesures de restriction, dont les jauges, annoncées lundi, «l’idée n’est pas de forcer le destin à tout prix pour avoir un évènement dégradé», a-t-il expliqué, ajoutant qu'«avec ce report, le festival aura un besoin vital d’une aide exceptionnelle» des pouvoirs publics. La manifestation phare du monde du neuvième art avait déjà vu son édition 2021 fortement perturbée par l’épidémie, renonçant à donner rendez-vous au grand public en juin.
L’édition 2022 pourrait avoir lieu vers «la fin de l’hiver ou le début du printemps» en fonction de l’évolution de la situation.
■ La Finlande ferme ses frontières aux étrangers non vaccinés
La Finlande fermera ses frontières à partir de ce mardi aux voyageurs étrangers non vaccinés, même munis d’un test négatif. Seuls peuvent entrer les voyageurs étrangers avec un test Covid-19 négatif et pouvant prouver une vaccination complète ou une infection passée, a annoncé le ministère de l’Intérieur.
Un porte-parole des garde-frontières a confirmé à l’AFP que les étrangers non vaccinés seraient refoulés, sauf s’ils appartiennent à l’une des catégories exemptées (résidents en Finlande, travailleurs essentiels, diplomates…).
Internal border control will be reinstated at Finland’s borders starting on 28 December. Find requirements of entry and guidelines for border traffic on our website. https://t.co/793YTec0TH
— Rajavartiolaitos (@rajavartijat) 28 décembre 2021
«Quelle que soit l’origine du citoyen étranger, tout le monde doit présenter un certificat de vaccination et un test négatif de moins de 48 heures», a déclaré à l’AFP Tomi Kivenjuuri, un responsable des garde-frontières finlandais.
■ 13 375 nouveaux cas en 24 heures
La Suisse compte mardi 13 375 cas , 124 hospitalisations et 17 décès supplémentaires en 24 heures, selon les chiffres de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il y a sept jours, l’OFSP avait annoncé 8167 cas, soit 5208 de moins. Le même jour, il dénombrait par contre 32 décès et 152 hospitalisations supplémentaires.
Durant les dernières 24 heures, les résultats de 51 051 tests ont été transmis. Le taux de positivité s’élève à 26,2% , contre 16,1% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d’une dizaine de jours, est lui de 1,10.
Le variant Omicron représente 57,8% des cas de coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ.
#CoronaInfoCH État: 28.12.
— BAG – OFSP – UFSP (@BAG_OFSP_UFSP) 28 décembre 2021
124 hospitalisations de plus qu’hier, 1146 hospitalisations les 14 derniers jours. Taux d’occupation des USI: 78,6%
13 375 cas confirmés en laboratoire de plus qu’hier. Nombre de reproduction Re (17.12.2021): 1,1https://t.co/NXr3MOO4Mc pic.twitter.com/qS10lFdob4
674 personnes se trouvent actuellement aux soins intensifs. Les patients Covid-19 occupent 38,9% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d’occupation est de 78,6%.
Au total, 67,08% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par ailleurs, 62,08% des personnes âgées de 65 ans et plus et 22,49% de la population ont déjà reçu une dose de rappel.
■ Vaud: enquêtes sur quelque 300 certificats frauduleux
Le Ministère public vaudois mène actuellement plusieurs enquêtes sur des personnes ayant établi et mis en circulation des faux certificats Covid ainsi que sur leurs bénéficiaires, a indiqué le canton. Plusieurs centaines de bénéficiaires et environ 300 faux certificats sont concernés au total. «Les enquêtes se concentrent sur les plateformes informatiques utilisées pour émettre ces faux certificats, car leur utilisation permet d’en tracer les auteurs et les bénéficiaires», précisent les autorités vaudoises. Elles rappellent que les personnes qui établissent ces faux certificats ou qui en bénéficient s’exposent à des poursuites pénales et peuvent être sanctionnées par une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison, voire sept ans et demi pour le fournisseur agissant à grande échelle. Même si un sursis peut entrer en considération pour les cas de peu de gravité, une amende d’un montant de 10 000 francs peut toutefois être infligée.
■ «Il ne faut pas s’attendre à une détente», selon l’OFSP
Le nombre de cas du variant Omicron en Suisse augmente très rapidement en Suisse. L’OFSP constate que les infections repartent à la hausse, alors qu’elles se situent déjà à «un très haut niveau». Le variant est désormais prédominant dans le pays, et l’expert fédéral cite le cas du Tessin, où 95% des nouveaux cas sont liés au nouveau variant.
Les contaminations ont lieu plus tôt qu’avec les variants précédents
Patrick Mathys
Avec Omicron, «il reste encore beaucoup d’incertitudes, notamment sur le degré de gravité de la maladie», indique Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale. Selon lui, la gravité du variant pourrait être «similaire à celle du variant Alpha», responsable du premier pic épidémique l’an dernier. Mais la prudence est de mise, Omicron circule pour le moment essentiellement dans une population jeune (20-29 ans en majorité) et «le transfert aux générations plus âgées n’a pas encore eu lieu».
Il ne faut pas s’attendre à une détente, bien au contraire
Patrick Mathys
Une certitude toutefois, le variant est plus contagieux et plus rapide que les précédents: ine personne infectée contamine d’autres personnes en 3 à 5 jours. Il faut donc s’attendre à ce que la pression sur les hôpitaux augmente encore au cours des prochaines semaines, et ce même s’il présente un taux d’hospitalisations moins important que Delta.
«Omicron représentera près de 100% des infections dans les semaines à venir», a indiqué Tanja Stadler, la présidente de task force scientifique de la Confédération. Celle-ci a présenté différents scénarios épidémiques: si les mesures décidées par le Conseil fédéral ont eu un effet sur le taux de reproduction du virus, celui-ci reste supérieur à 1. Le nombre de cas va donc continuer à augmenter et pourrait atteindre 25 000 cas par jour. Le meilleur moyen d’éviter une surcharge hospitalière est donc d’effectuer au plus vite un maximum de vaccinations de rappel, les personnes ayant obtenu deux doses étant moins bien protégées contre le variant. Eviter une propagation trop rapide est «entre les mains de chacun», a affirmé Tanja Stadler.
Il n’y a aucune raison de renoncer à des mesures de quarantaine pour les personnes vaccinées ou doublement vaccinées, a encore déclaré Tanja Stadler. Il est primordial de freiner l’épidémie, car «la Suisse pourrait connaître un effondrement en raison du grand nombre de malades».
L’OMS prévoit de nombreuses hospitalisations, même si Omicron s’avérait moins dangereux
La propagation rapide du variant Omicron va susciter «un grand nombre d’hospitalisations» de malades du Covid-19, même s’il s’avérait légèrement moins dangereux que son prédécesseur, a mis en garde mardi la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé.
«Une hausse rapide d’Omicron, comme celle que nous observons dans plusieurs pays, même si elle se combinait avec une maladie légèrement moins grave, entraînera tout de même un grand nombre d’hospitalisations, notamment parmi les non-vaccinés», a déclaré à l’AFP Catherine Smallwood, une des principales responsables de l’OMS Europe.
Face aux incertitudes sur le nouveau variant détecté pour la première fois fin novembre en Afrique du Sud, les pays hésitent entre de fortes restrictions et une stratégie plus souple du fait de signes de moindre gravité d’Omicron.
■ La Chine confine un peu plus
La Chine a confiné ce mardi plusieurs dizaines de milliers de personnes supplémentaires. La ville de Xi’an, au nord du pays, célèbre pour l’armée souterraine du premier empereur de Chine, est soumise à une sixième journée de stricte quarantaine après un rebond épidémique limité. A 300 kilomètres de là, plusieurs dizaines de milliers d’habitants d’un district à Yan’an ont reçu à leur tour pour consigne de rester chez eux, tandis que les entreprises devaient fermer leurs portes.
■ Mikaela Shiffrin est déclarée positive, elle aussi
L’Américaine Mikaela Shiffrin, positive au Covid-19, a déclaré forfait pour l’étape de Coupe du monde de ski alpin de Lienz (Autriche) mardi et mercredi. «Je vais bien mais malheureusement j’ai été testée positive au Covid. Je respecte le protocole et je me suis isolée», écrit la star américaine aux 72 victoires en Coupe du monde sur ses réseaux sociaux.
L’Américaine de 26 ans n’a pas précisé dans son message la date de son test et si elle était déjà arrivée en Autriche où sont prévus un géant puis un slalom mardi et mercredi. Deux courses pour lesquelles elle était la grande favorite.
Sur le plan sportif, le forfait de Mikaela Shiffrin est un coup dur pour l’Américaine qui tenait en Autriche une belle occasion d’augmenter son avance au classement général (115 points sur l’Italienne Sofia Goggia).
L’agence AFP rappelle quelques-unes des récentes annulations:
- Le sort immédiat de Lara Gut-Behrami, qui a déjà raté deux étapes en France (Val d'Isère et Courchevel) à cause du virus, reste «incertain» d’après Swiss-Ski;
- La présence de la championne du monde de slalom, l’Autrichienne Katharina Liensberger, annoncée positive la semaine dernière, n’est pas encore assurée;
- Deux membres du staff de la Fédération internationale de ski, dont le directeur des courses femmes Peter Gerdol, ont aussi été testés positifs après les courses à Courchevel la semaine dernière.
■ Paralysie dans les croisières
On l’a appris dans la nuit, les autorités de l’Etat de Jalisco, dans l’ouest du Mexique, ont refusé le débarquement d’un bateau de croisière à Puerto Vallarta, l’une des destinations les plus populaires du pays, en raison de cas de Covid-19 à bord. Selon les autorités sanitaires locales, 69 cas de coronavirus ont été confirmés parmi les membres de l’équipage.
Le navire de croisière Carnival Panorama est parti le 24 décembre de Long Beach, en Californie, et son itinéraire comprend des visites dans les ports mexicains de Mazatlan, Los Cabos (nord-ouest) et Puerto Vallarta, des destinations très prisées.
Lundi, le Washington Post indiquait que plusieurs navires de croisière se sont vu refuser l’escale dans des ports des Caraïbes. Selon le CDC, la centrale américaine de contrôle des maladies, plus de 60 navires de croisière font l’objet d’enquêtes des autorités sanitaires.
■ Pfizer dit pouvoir livrer un vaccin adapté à Omicron au printemps
Le groupe pharmaceutique Pfizer pourra livrer si besoin un vaccin adapté pour lutter contre le variant Omcron au printemps, indique dans une interview au Blick Sabine Bruckner, directrice de Pfizer Suisse. Mais encore faut-il que Swissmedic l’y autorise. Mais encore faut-il que Swissmedic l’y autorise.
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«On ne sait pas encore si ce vaccin sera nécessaire», rappelle Sabine Bruckner. Pfizer travaille donc simultanément sur deux fronts, explique-t-elle dans l’édition de mardi du journal alémanique. D’une part, en étudiant dans quelle mesure le vaccin actuel est efficace face aux nouveaux variants. D’autre part, en analysant s’il y a lieu de l’adapter et en mettant au point ces modifications.
■ Le trafic aérien toujours perturbé
Quelque 11 500 vols ont été annulés depuis vendredi et des dizaines de milliers reportés en cette fin d’année, période où les liaisons aériennes sont habituellement le plus fréquentées. De nombreuses compagnies expliquent ces impondérables par des infections au variant Omicron parmi les équipages. Le monde entier a été affecté, avec environ 3000 vols déjà annulés lundi et 1100 autres mardi, selon le site de suivi des vols FlightAware.
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La pandémie donne lieu à des situations rares dans les airs, comme lorsque Delta Airlines a décidé de faire revenir à Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis, un avion en plein vol vers Shanghai la semaine dernière, en raison des nouvelles restrictions sanitaires requises à l’aéroport.
■ Les Etats-Unis réduisent la quarantaine face au boom des contaminations
Les autorités sanitaires américaines ont réduit de moitié la durée recommandée de quarantaine pour les personnes positives au Covid-19, le président Joe Biden appelant à ne pas céder à la «panique» malgré la forte hausse des contaminations quotidiennes dues au variant Omicron.
La durée d’isolement passe de dix à cinq jours pour les personnes asymptomatiques et de 14 à cinq pour les cas contacts non-vaccinés, ont indiqué les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). La principale agence sanitaire des Etats-Unis conseille aussi de porter un masque pendant les cinq jours qui suivent la quarantaine, tandis que les cas contacts pleinement vaccinés n’ont pas besoin de s’isoler.