Armement
AbonnéJeudi soir, lors d’une parade militaire, Kim Jong-un a exhibé un nouveau missile pouvant être tiré d’un sous-marin. Le message envoyé à Joe Biden est clair. Pour ce dernier, très affairé à résoudre de graves crises intra-états-uniennes, Pyongyang ne sera pas une priorité. Le royaume ermite pourrait avoir une étonnante marge de manœuvre pour développer son arsenal nucléaire

Il fallait s’y attendre. Jeudi soir, lors d’une grande parade militaire à Pyongyang peu après la fin du 8e Congrès du Parti des travailleurs, la Corée du Nord a présenté un nouveau missile pouvant être lancé à partir de sous-marins. L’Agence Korean Central News l’a qualifié «d’arme la plus puissante du monde».
Une provocation parmi d’autres
La possession d’un tel missile mer-sol balistique et d’un sous-marin changerait la donne stratégique et compliquerait la tâche de Washington. A ce jour toutefois, le développement d’un sous-marin nucléaire semble encore distant, selon les experts. Mais même si ces derniers peinent à certifier qu’il s’agit d’un missile déjà opérationnel, le signal envoyé au nouveau président américain Joe Biden, qui entre en fonction le 20 janvier, est univoque. Kim Jong-un est toujours bien là et entend le faire savoir.