Iran
AbonnéFace à la contestation qui dure depuis un mois et qui inclut désormais des employés de la pétrochimie à Bushehr et à Assalouyeh, le pouvoir iranien dispose d’un appareil répressif toujours très puissant. Mais la rupture totale qu’il a provoquée avec les nouvelles générations d’Iraniens le met en danger

Le régime iranien est-il capable d’écraser une nouvelle fois un mouvement de protestation mené cette fois-ci par les jeunes Iraniennes à la suite de la mort de Mahsa Amini? A la fin des années 1990 sous la présidence Khatami, après la réélection truquée de Mahmoud Ahmadinejad en 2009, ou encore en 2018-2019 lors de manifestations liées à la crise économique, l’appareil répressif a toujours fini par étouffer la contestation. Et aujourd’hui?