Espagne
AbonnéLe premier ministre entend faire un pas vers la réconciliation en graciant neuf dirigeants indépendantistes condamnés pour sédition. Mais le mal catalan est plus profond: déclassée par sa concurrente Madrid, Barcelone est comme figée

Quelque chose serait-il en passe de se débloquer en Catalogne, région prise de léthargie tant sur le plan politique, social qu’économique? Le chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez a tenté de le faire lundi dans le prestigieux opéra barcelonais, le Liceu, en annonçant que neuf dirigeants sécessionnistes seraient graciés mardi.