Afghanistan
AbonnéFace à la situation critique à Kaboul mais aussi dans les provinces, la directrice régionale du CICR pour l’Asie-Pacifique admet que la sécurité des collaborateurs est une priorité. Mais l’institution genevoise n’a aucune intention de quitter l’Afghanistan, confronté à des besoins humanitaires dantesques

Depuis l’attentat meurtrier perpétré dans la zone de l’aéroport qui a fait au moins 85 morts et qui a été revendiqué par le groupe Etat islamique, la situation demeure très tendue à Kaboul. Au-delà de l’horreur qu’a provoqué le drame, la directrice régionale du CICR pour l’Asie-Pacifique, Christine Cipolla nourrit une autre inquiétude: l’évacuation de mineurs qui quittent le pays sans leurs parents, donnant lieu à des déchirements familiaux dont l’impact à court, moyen et long terme peut être considérable. L’institution genevoise coordonne ses efforts avec les Croix-Rouge et Croissant-Rouge nationaux ainsi qu’avec l’Unicef pour tenter de maintenir à tout prix des liens familiaux.