Genève internationale
AbonnéL’organe onusien basé à Genève a ouvert lundi sa 49e session dans un contexte explosif. La Chine, Cuba et le Venezuela se sont opposés à un débat sur l’Ukraine. Le secrétaire général de l’ONU, le président de l’Assemblée générale et la haut-commissaire aux droits de l’homme n’ont pas condamné ouvertement la Russie

La guerre en Ukraine s’invite au Conseil des droits de l’homme (CDH). Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet n’a pourtant pas souhaité verser d’huile sur le feu, n’apportant pas de critique appuyée et directe contre la Russie: «Au cours des trois prochains jours, un nombre sans précédent de dignitaires va participer à ce segment de haut niveau (du CDH). C’est une occasion vitale de se réunir et de répondre par l’action à ce moment crucial.» Pour la haut-commissaire, il est évident qu’il «n’y a pas de gagnants ni de perdants ici. Nous sommes tous diminués par les conflits.»