L’essentiel

Le Conseil fédéral maintient l’obligation de télétravail et les quarantaines-contact jusqu’à fin février.

La Grande-Bretagne va lever l’essentiel des contraintes sanitaires, notamment port du masque et certificat vaccinal, la semaine prochaine, dès le 27 janvier.

En France, le pass vaccinal doit entrer en vigueur ce lundi.

Retrouvez  notre suivi de la journée de mercredi.


■ Fin du masque obligatoire dehors en France dès le 2 février

Le premier ministre français Jean Castex fait une série d'annonces après un conseil des ministres ce jeudi.

  • Le pass vaccinal, succédant au pass sanitaire pour les personnes d'au moins 16 ans, entrera en vigueur à partir de lundi «sous réserve de la décision du Conseil constitutionnel». Ce pass servira à accéder aux activités de loisirs, aux restaurants et débits de boisson, aux foires, séminaires et salons professionnels et aux transports publics interrégionaux;
  • Dès le 2 février, le télétravail ne sera plus obligatoire, mais «recommandé»;
  • Le 2 février aussi, le masque ne sera plus obligatoire à l'extérieur, et les jauges seront levées;
  • Le 16 février, les discothèques pourront rouvrir.

■ En Afrique, le nombre de cas chute, la 4e vague reflue, selon l’OMS

Le nombre hebdomadaire de cas de Covid-19 a «considérablement chuté» en Afrique. Celui des décès a également baissé, pour la première fois depuis le pic de la 4e vague induite par le variant Omicron, a annoncé jeudi l’OMS. «Ce déclin met fin à la flambée la plus courte que le continent ait connue, qui a duré 56 jours», souligne le bureau régional Afrique de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) dans un communiqué diffusé à l’issue d’un point de presse hebdomadaire. L’OMS Afrique ajoute que l’Afrique du Sud, où le variant Omicron a été séquencé en premier, a enregistré une tendance à la baisse au cours des quatre dernières semaines. Seule l’Afrique du Nord a signalé une augmentation du nombre de cas la semaine passée, avec un pic de 55%, ajoute-t-elle.

Toutefois, «tant que le virus continue de circuler, de futures vagues sont inévitables», a estimé lors du point de presse la Dr Matshidiso Moeti, directrice de l’OMS pour l’Afrique. Le continent «doit non seulement généraliser la vaccination, mais aussi obtenir un accès élargi et équitable aux traitements essentiels» du Covid-19, a-t-elle déclaré. Le taux de vaccination reste faible en Afrique avec, selon l’OMS, seulement 10% de la population entièrement vaccinée.


■ Les contrats entre la Suisse et les fabricants de vaccins seront publics

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) doit rendre publics les contrats passés avec les fabricants de vaccins livrés à la Suisse, mais doit consulter les entreprises concernées à ce sujet. C’est ce que recommande le Préposé fédéral à la protection des données, qui a fait sa recommandation dans le cadre d’une procédure de médiation. Un avocat avait demandé l’accès aux contrats de livraison de vaccins sur la base de la loi sur la transparence. Les journaux CH-Media ont été les premiers à en parler jeudi.

Jeudi également, le préposé a publié sa recommandation. Selon le document, l’avocat souhaitait notamment que l’OFSP lui indique combien les vaccins avaient coûté jusqu’à présent et combien d’argent avait été budgété pour l’avenir. L’OFSP est tenu de respecter le principe de proportionnalité lors de la publication. Jusqu’à présent, l’OFSP s’est opposé à la publication, comme on peut le lire dans la recommandation. Il a fait valoir que l’acquisition des vaccins n’était pas encore terminée. La publication demandée affaiblirait les intérêts de la Suisse pour les négociations en cours et futures.

L’OFSP a pris connaissance de la recommandation, a-t-il indiqué jeudi à Keystone-ATS. La suite de la procédure sera examinée. Dans un délai de 20 jours, l’office peut rendre une décision contre la publication s’il continue à s’y opposer. S’il le fait, le Tribunal administratif fédéral devra se pencher sur la question. Le Parlement avait débattu de la publication des contrats lors de la dernière révision de la loi Covid-19 l’hiver dernier. Le Conseil national aurait souhaité la publication. Le Conseil des Etats s’y est toutefois opposé et s’est imposé lors de la conférence de conciliation.


■ La Suisse compte 39 807 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures

La Suisse compte jeudi 39 807 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 13 décès supplémentaires et 138 malades ont été hospitalisés667 personnes se trouvent actuellement aux soins intensifs. Les patients Covid-19 occupent 28,20% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d’occupation est de 76,70%.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 108 896 tests ont été transmis. Le taux de positivité s’élève à 36,6%, contre 31,3% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d’une dizaine de jours, est lui de 1,11. Le variant Omicron représente 88,5% des cas de coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ.

Au total, 68,00% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans, la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 77,37%, indique l’OFSP. Par ailleurs, 71,96% des personnes âgées de 65 ans et plus et 35,99% de la population ont déjà reçu une dose de rappel.


■ Un calendrier de levée des restrictions attendu pour ce soir en France

Après un conseil de défense sanitaire autour d’Emmanuel Macron à l’Elysée, le porte-parole du gouvernement a annoncé une conférence de presse pour ce soir avec le premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran, qui devraient «donner un calendrier précis et détaillé de levée progressive des dernières mesures sanitaires».

Une petite décrue semble se dessiner dans les services de soins critiques, qui accueillaient 3852 malades du covid (dont 330 nouvelles admissions) mercredi soir, contre 3 913 la veille. En revanche, le nombre de personnes hospitalisées continue d’augmenter, se montant à 27 230.


■ Moins de centres de vaccination en Valais

La fréquentation des centres de vaccination «ralentit fortement» en Valais. Le canton communique qu’il adapte donc ses capacités en réduisant l’offre.

Pour l’heure, près de 110 000 personnes, soit environ 31% de la population, ont reçu une vaccination de rappel. Afin d’être en phase avec la forte diminution du nombre d’inscriptions, deux centres de vaccination seront fermés, à Brigue dès samedi et à Sierre dès le 29 janvier, indique l’Etat du Valais jeudi dans un communiqué. D’autres centres verront leurs horaires réduits.

Une équipe de vaccination mobile se rendra dans les communes de Zermatt et de Savièse. Quant à l’armée, elle quittera le centre de Sion dès le 28 janvier au soir.


■ Service réduit au Léman Express

Le nombre d’absences pour cause de maladie est élevé, font savoir les CFF ce matin. Les lignes L2 et L4 du Léman Express sont momentanément supprimées entre Coppet et Annemasse, et cette adaptation des horaires sera maintenue jusqu’au 1er février 2022. Les clients pourront emprunter les liaisons maintenues à l’horaire.


■ Douze joueurs de la Tunisie atteints du covid avant un match décisif

Douze joueurs de la sélection tunisienne sont atteints du covid à la veille d’un match décisif de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) contre la Gambie, a annoncé la Fédération tunisienne de football sur sa page Facebook. «Ce soir (mercredi), les joueurs ont participé à une séance d’entraînement en présence de 16 joueurs et en l’absence du reste (de la sélection de 28 équipiers, ndlr) en raison de leur contamination par le Covid-19», a précisé la Fédération, alors que la Tunisie espère se qualifier pour les 8e de finale.


■ Une infection passée protège davantage que la vaccination

Contre le variant Delta, les personnes non vaccinées et ayant préalablement contracté le Covid-19 étaient mieux protégées que les personnes étant uniquement vaccinées, selon une étude des autorités sanitaires américaines publiée mercredi.

Lire aussi: «Face aux crises, nous devons impérativement mieux anticiper»

Malgré tout, «la vaccination reste la stratégie la plus sûre» contre la maladie, ont souligné les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) en publiant ces données. En effet, contracter la maladie expose à des complications graves, tandis que les vaccins se sont révélés extrêmement sûrs et efficaces. Cette étude a par ailleurs été menée avant que les doses de rappel ne soient largement répandues, et avant l’apparition du variant Omicron, qui représente désormais plus de 99% des nouveaux cas aux Etats-Unis. Il est donc possible que les cartes soient rebattues actuellement.