David Kaye: «En dénigrant les médias, Trump a un effet mondial»
Droits humains
AbonnéLe rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression dresse un constat sombre à l’heure du Covid-19. La pandémie sert souvent de prétexte pour restreindre le droit des citoyens à s’informer. Les grandes puissances américaine et chinoise sont clouées au pilori

A l’heure du Covid-19, comment se porte la liberté d’expression dans le monde? En un mot: mal. Ou plutôt moins bien qu’avant. Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme (CDH) sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, David Kaye n’est pas du genre à édulcorer ses propos. Lundi, trois jours après avoir présenté un rapport sur le Covid-19 et la liberté d’expression devant le CDH, ce professeur américain qui achève son mandat à la fin du mois a expliqué par vidéoconférence devant la presse au Palais des Nations les graves menaces qui pèsent sur la liberté d’expression, l’un des fondements de la démocratie.