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Dans les décombres du séisme, la colère de la ville turque d’Adiyaman, oubliée des opérations de secours

Toute la Turquie est mobilisée pour porter secours aux milliers de victimes du tremblement de terre de Kahramanmaras de magnitude 7,8 survenu lundi matin. Mais certaines villes, comme Adiyaman, restent en périphérie des opérations de sauvetage

Des secouristes tirent un corps des décombres d'un bâtiment, le 9 février 2023 à Adiyaman, en Turquie. — © IRAKLI GEDENIDZE / REUTERS
Des secouristes tirent un corps des décombres d'un bâtiment, le 9 février 2023 à Adiyaman, en Turquie. — © IRAKLI GEDENIDZE / REUTERS

«C’est une honte! Ne vous fiez pas à ce que vous voyez là. Cela fait trois jours que l’on attend des secours, et ce n’est que ce matin que les pompiers et l’armée sont arrivés. L’Etat a oublié Adiyaman! », s’insurge avec véhémence un jeune homme face aux travaux de déblaiement qui se poursuivent entre les décombres d’un immeuble effondré. Si toutes les villes sont en deuil depuis lundi en Turquie, celle d’Adiyaman est saturée par la colère.

«Il n’y avait absolument personne jusqu’à présent! Combien de personnes sont mortes faute de pelleteuse et de matériel? », poursuit-il à proximité des militaires et des pompiers qui feignent de ne pas entendre. Car l’insurgé ne fait que dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Alors que les secours ont rapidement été dépêchés sur place dans d’autres villes comme Kahramanmaras et Gaziantep, épicentres des séismes, Adiyaman – pourtant très touchée - n’a pas fait l’objet du même traitement.

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