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Deux ans après les soulèvements de 2020, la patience des opposants biélorusses ne s’émousse pas

Alors que les répressions ont permis au régime d’Alexandre Loukachenko de se maintenir à la tête de la Biélorussie, l’opposition en exil continue son combat pour la démocratie

Le bilan de la révolution se compte en prisonniers politiques – 1261 selon l’ONG Viasna – et en exilés, au moins 50 000. — © Lukasz Gagulski / EPA / KEYSTONE
Le bilan de la révolution se compte en prisonniers politiques – 1261 selon l’ONG Viasna – et en exilés, au moins 50 000. — © Lukasz Gagulski / EPA / KEYSTONE

A quoi pense-t-on, quand on a 20 ans et que l’on croupit dans une colonie pénitentiaire biélorusse? «Un peu à la politique, mais surtout à mon père adoptif, et à comment j’allais lui annoncer la nouvelle de mon emprisonnement», se souvient Denys, arrêté après une manifestation en octobre 2020. A sa libération, après quatorze mois de détention, fin du suspense: son père l’a désavoué, sa copine l’a quitté («une lettre très courte pour me dire qu’elle ne m’attendrait pas»), et sa carrière de sportif s’est évidemment brisée.

Lire aussi: La Biélorussie existe-t-elle encore?

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