Trois mois après le début de la révolte populaire en Iran, deux jeunes hommes condamnés à mort au terme de simulacres de procès ont déjà été pendus. Le premier, au lendemain de trois jours de grève générale, le second, 4 jours plus tard. Le régime ayant décrété qu’il n’allait «plus se retenir». «Il se pourrait que le prochain soit Amir Nasr-Azadani, footballeur professionnel», s’alarme Me Hirbod Dehghani-Azar, avocat franco-iranien basé à Paris contacté par Le Temps mardi soir. Le joueur de 26 ans avait été arrêté le 24 novembre à Ispahan, alors qu’il prenait part à une manifestation. La Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (FIFPRO) s'est dit choquée.