La rédaction et la direction de «Closer» ainsi que l’éditeur du magazine se sont refusés à faire tout commentaire après le verdict.
Julie Gayet «traquée»
L’hebdomadaire avait publié dans son édition du 17 janvier un cliché légendé: «C’est avec sa Citroën blanche que Julie Gayet a l’habitude de retrouver le président». L’actrice, s’estimant «traquée» depuis la révélation de sa liaison avec le chef de l’Etat, avait alors saisi la justice.
Elle avait tout de même pu identifier un paparazzi de 47 ans comme l’auteur de la photo. «Je n’arrivais pas à m’en débarrasser», avait-elle déclaré aux enquêteurs, évoquant «une course-poursuite».
Le photographe avait reconnu à l’audience, le 1er juillet, avoir suivi la comédienne «pour avoir des informations», mais avait démenti l’avoir photographiée.
Cette décision n’est pas la première dans le conflit qui oppose Julie Gayet au magazine «people». Le 27 mars dernier, «Closer» a été condamné au civil à verser à l’actrice 15’000 euros de dommages et intérêts pour avoir diffusé les fameuses images de la rue du Cirque, tout près de l’Elysée. Une enquête a par ailleurs été ouverte à Paris pour «mise en danger de la vie d’autrui».