Il en rêvait depuis longtemps. Joe Biden veut faire de son sommet virtuel pour la démocratie, qui se déroule ces 9 et 10 décembre, un marqueur pour sa présidence. En chute dans les sondages de popularité, et alors que les Etats-Unis sont encore traversés par les secousses provoquées par l’attaque meurtrière du Capitole de janvier, le démocrate veut plus que jamais réaffirmer le leadership américain, à moins d’un an des cruciales élections de mi-mandat où les républicains vont tenter de reprendre la majorité au Congrès. Mais voilà: l’exercice, forcément, est sensible. Qui inviter? Qui exclure? Que faire des pays «borderline» ou avec lesquels les Etats-Unis entretiennent des relations complexes?