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D’incessantes affaires d’écoutes déstabilisent la Grèce

Un important scandale d’espionnage ébranle le sommet de l’Etat. Les révélations se multiplient depuis une semaine. Elles inquiètent aussi sur l’état de la démocratie dans le pays

Le premier ministre Kyriakos Mitsotakis, en Espagne le 30 juin 2022. — © SUSANA VERA / REUTERS
Le premier ministre Kyriakos Mitsotakis, en Espagne le 30 juin 2022. — © SUSANA VERA / REUTERS

En Grèce, un scandale d’écoutes téléphoniques aux allures de série télévisée mêlant affaires familiales et imbroglios politico-médiatiques amène chaque jour son lot de rebondissements, semant la panique au sommet de l’Etat. Ce mardi 9 août, il a poussé la présidente de la République, Katherina Sakellaropoulou, à prendre la parole alors que la Constitution ne lui accorde que des pouvoirs limités de «sage». Dans la nuit de lundi à mardi, la Vouli, le parlement hellénique, a annoncé avancer d’une semaine la date de reprise des travaux. Lundi, le premier ministre Kyriakos Mitsotakis (Nouvelle Démocratie, droite conservatrice) a dû se fendre d’une adresse télévisée à la nation afin de tenter de désamorcer l’histoire potentiellement explosive.

Lire aussi: Un an après le scandale NSO, l’espionnage des téléphones est «toujours trop facile»

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