Conseil des droits de l’homme
AbonnéPrésidente du Conseil des droits de l’homme, l’ambassadrice autrichienne auprès de l’ONU ouvre ce lundi la 43e session du CDH, politiquement chargée. Le discours du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, critiqué par la société civile pour ne pas en faire suffisamment dans ce domaine, est très attendu

Pour sa 43e session qui s’ouvre ce lundi au Palais des Nations à Genève pour un mois, le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU aura la lourde tâche de réaffirmer sa mission de garantir le respect des droits humains, malmenés à travers la planète. Près d’une centaine de ministres des Affaires étrangères et vice-ministres, ainsi que plusieurs chefs d’Etat seront suspendus en matinée au discours du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Le Portugais est attendu au contour. Pris dans un exercice d’équilibrisme face à une nouvelle donne géopolitique et une administration Trump qui a longtemps mis les pieds au mur, il est jugé insuffisamment engagé à défendre publiquement les droits humains par les uns, salué pour sa diplomatie discrète par les autres. L’ambassadrice d’Autriche auprès de l’ONU à Genève, Elisabeth Tichy-Fisslberger, préside le Conseil des droits de l’homme. Elle livre son analyse.