Un déplacement en Algérie d’un président français n’est jamais anodin. Il est soit empli de ferveur soit très tendu, au gré de l’actualité bilatérale ou internationale. En mars 2003, un million d’Algérois acclamaient Jacques Chirac qui venait de signifier son opposition à l’intervention américaine en Irak. Toute autre atmosphère en décembre 2007: Nicolas Sarkozy fut accueilli fraîchement en pleine polémique sur le refus de toute repentance française sur les crimes de la colonisation.