Frontières
AbonnéLa rencontre entre Pedro Sanchez et les indépendantistes a enflammé les débats à Madrid. Le premier ministre a dû rappeler que le rapprochement entre les camps avait des limites

Le conflit catalan incendie une fois de plus le spectre politique national. Mercredi, au cours d’un débat parlementaire électrique, les principales forces ont montré à quel point le sujet polarise et divise. Après sa rencontre mardi avec le nouveau chef de l’exécutif catalan, l’indépendantiste Pere Aragonès, le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, a tenu à dissiper les rumeurs: «Tant que je dirigerai le Parti socialiste, jamais il n’y aura de référendum d’autodétermination en Catalogne.» Une façon de montrer que l’actuel rapprochement entre le pouvoir central à Madrid et les séparatistes à la tête de la Catalogne a ses limites.