Balkans
AbonnéLe socialiste Edi Rama, au pouvoir depuis 2013, est désormais empêtré dans des scandales de corruption. Il espère pourtant obtenir dimanche un troisième mandat dans un pays exsangue qui se vide de sa population

Le Théâtre national albanais, construit en 1939 dans le style fasciste des occupants italiens, était l’un des édifices les plus emblématiques de Tirana. En mai 2020, en plein confinement, les bulldozers ont rasé le bâtiment, à deux pas de la place Skanderbeg, dans le centre de la capitale albanaise, et un centre commercial s’élèvera bientôt à sa place. L’investisseur, Shkelqim Fusha, est un proche du premier ministre socialiste Edi Rama, qui espère obtenir un troisième mandat lors des élections législatives de dimanche.