Il est 16h30 vendredi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, vient de terminer son point presse près de la rue d’Enghien et la situation s’embrase. «PKK [Parti des travailleurs du Kurdistan, ndlr], les martyrs ne meurent pas!», scandent les manifestants excédés. Ils se heurtent aux forces de l’ordre qui les empêchent d’accéder au Centre culturel kurde près duquel, quelques heures plus tôt, un homme de 69 ans, a tué trois personnes.