Terrorisme
AbonnéBox inadaptés, fouilles à nu systématiques contestées: les accusés dénoncent une «hystérie sécuritaire». Rebondissements et retards se multiplient pour ce qui reste un des plus grands rendez-vous de l’histoire judiciaire belge

Le moins que l’on puisse dire, c’est que son démarrage aura été à la fois poussif et chahuté. A Bruxelles, 2023 sera l’année du jugement des auteurs des attentats djihadistes qui ont fait 32 morts le 22 mars 2016, à l’aéroport et dans le métro de la capitale belge. Le procès, historique, a débuté le 5 décembre et pourrait se prolonger jusqu’en juin. Mais très rapidement, des couacs sont survenus.