Un pénitent sans âge se fraye un chemin à travers les autres soiffards, éclopés et retraités hagards réunis dans l’abri. Il s’agenouille devant le pasteur baptiste qui l’invite à confesser ses péchés. «Dieu, pardonne-moi tous mes meurtres», dit-il sans baisser la voix. La petite assemblée reste indifférente, car dans l’enfer de Bakhmout, personne n’est plus juge de personne.