En août 2016, le chef de la Direction des affaires européennes du Département fédéral des affaires étrangères Henri Gétaz s’est rendu à Londres muni de deux feuilles A4. Sur l’une, il avait placé des chiffres détaillant l’importance des relations bilatérales entre la Suisse et le Royaume-Uni. Sur l’autre, tous les accords régissant ces dernières sous l’égide de l’Union européenne (UE). L’objectif: montrer à ses interlocuteurs britanniques, dont le pays avait voté pour le Brexit deux mois plus tôt, ce qu’ils risquaient de perdre lors de leur sortie de l’UE.